
Non. Il y en a marre de l'accumulation des interdictions et des obligations en tout genre et qui de toute façon n'améliorent pas la situation. Qu'on laisse les gens décider comme des adultes et qu'on cesse cette infantilisation humiliante.
04 mars 2021 09:47; Act: 04.03.2021 10:08 Print
Malgré la priorité accordée aux «héros en blouse blanche» depuis deux mois, l'objectif est encore loin d'être atteint. (photo: AFP/Loic Venance)
«On ne peut plus accepter que des personnels refusent la vaccination», a lancé le Pr François Chast, mardi, sur France Inter. Pour cet ancien chef de la pharmacie de l'hôpital Necker (Paris), la piqûre «fait partie des bonnes pratiques», au même titre que «le port de la charlotte, du masque ou de la blouse pendant les soins». Sachant que l'injection est potentiellement efficace pour limiter les contaminations, «si cette prévention n'est pas faite, elle devient une faute professionnelle», a-t-il asséné.
Le risque d'infection nosocomiale est en effet significatif: près de 27 000 patients ont attrapé le coronavirus à l'hôpital entre le 1er janvier 2020 et le 14 février 2021, selon Santé publique France, qui recense «186 décès liés».
"C'est scandaleux !" : la colère d'un médecin contre les soignants qui ne se vaccinent pas https://t.co/l92miinEF2 pic.twitter.com/ecCy9eUjVE
— France Inter (@franceinter) March 3, 2021
Mais malgré la priorité accordée aux «héros en blouse blanche» depuis deux mois, l'objectif est encore loin d'être atteint. Dans les maisons de retraite (Ehpad) et les unités de soins de longue durée (USLD), moins de 200 000 professionnels ont ainsi reçu au moins une dose de sérum, soit 42% des effectifs.
«La couverture vaccinale des soignants est totalement insuffisante», a estimé le Pr Gilles Pialoux lundi sur France Info. Plaidant pour «ouvrir le débat maintenant», le chef du service d'infectiologie de l'hôpital Tenon (Paris) a rappelé que ce ne serait «pas la première vaccination obligatoire» pour les personnels des hôpitaux et des Ehpad, déjà tenus d'être immunisés contre la diphtérie, le tétanos, la poliomyélite et l'hépatite B.
Le président de la Fédération nationale des infirmiers (FNI) juge lui aussi qu'il ne serait «pas anormal d'inscrire le Covid à la liste des vaccins obligatoires» pour les soignants, au moins pendant la durée de l'épidémie.
«Je n'y crois absolument pas», rétorque Renaud Péquignot, président de la commission médicale des Hôpitaux de Saint-Maurice (Val-de-Marne). Pour ce gériatre, cela serait «un obstacle de plus» pour recruter et pourrait «faire fuir» des personnels «qu'on n'a aucun moyen de retenir, avec leurs salaires ridicules».
Certains «ont peur du vaccin à cause de la 5G de Bill Gates, ça n'a aucun sens mais c'est leur choix», constate-t-il. Ces réfractaires «qui ne voudront jamais, on va faire quoi? On va se passer de leurs services?»
L'idée ne fait pas non plus recette chez les médecins libéraux. «Je n'aime pas les obligations», a indiqué Jean-Paul Ortiz, président de la CSMF, premier syndicat de la profession, considérant que la vaccination «est plutôt de l'ordre de l'éthique et de l'engagement professionnel».
Justement, les soignants «sont là pour soigner les gens, pas pour les contaminer», souligne Gérard Raymond, président de France Assos Santé, pointant une recrudescence des «clusters de Covid dans des hôpitaux». «Comme l'a dit Emmanuel Macron, on est en guerre, donc il faut prendre des mesures assez coercitives», ajoute-t-il, «très favorable à une obligation momentanée» dans le cadre de l'état d'urgence sanitaire.
(L'essentiel/AFP)
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Non. Il y en a marre de l'accumulation des interdictions et des obligations en tout genre et qui de toute façon n'améliorent pas la situation. Qu'on laisse les gens décider comme des adultes et qu'on cesse cette infantilisation humiliante.
Il faut résonner au niveau du groupe et non de l'individu, comme le font les épidémiologues sérieux. Le danger de ce virus venait du fait qu'on ne le connaissait pas (origine, mutations, transmissions, etc.). Nous devrions faire plus d'effort dans ce sens. La forme actuelle du virus n'est pas problématique pour la survie de l'espèce humaine et son impact n'est même pas significatif statistiquement. Rien à voir avec une guerre ou même les restrictions mises en place; qui elles auront un impact significatif sur le long terme (économique, social, psychologique, etc.).
Etrange comme les commentaires intelligents qui nous font réfléchir et nous poser de bonnes questions finissent par être systématiquement effacés. Impossible d’élever le débat sans être censuré.
Surtout pas, le personnel soignant à le droit de dire non au vaccin du moment qu'il y a des doutes pour la santé et que les labos sont immunisés de toute poursuites judiciaires en cas de problèmes graves........
Moi j'aimerais me faire vacciner car je pense que c'est la seule façon de reprendre une vie normale. Et je ne comprends même pas que des soignants puissent refuser le vaccin, pour eux et pour les patients dont ils s occupent.Et quand je lis des commentaires où des personnes pensent encore que la covid ce n'est pas grave et peu mortelle, je me demande si ces gens sont bien informés ( ex : aux US la covid a provoqué plus de morts que le nombre de soldats de la 1ere et la 2eme guerre mondiale.J'ajouterai qu il y a un sérieux antagonisme entre vouloir la réouverture de tout et refuser le vaccin
C'est une évidence! D'autres vaccinations sont bien déjà obligatoires dans ce secteur...
apres le coronavirus plus moyen de quitter le pays si vous n'avez pas un "passport vaccin". Si le vaccin vous immunise pourquoi avez vous peur des personnes qui ne sont pas vacciner ? etant donner que sois disant vous ne risquer rien grace a votre vaccin ...
Non ce n'est pas une évidence. On ne connait pas le délais de protection, personne n'assumera encore les éventuels effets secondaires à moyen et long terme (si obligation ça va dans les deux sens) et on dit quoi pour ceux qui ont été malade et ceux qui ne tomberont pas malade de toute façon?
Il faut poser la question dans l'autre sens: un soignant qui n'est pas vacciné, fait-il courir un risque de contamination à ses patients? Sachant cela peut-on le laisser choisir seul? Réponse: non. Pourquoi ce genre de chose est-il si peu évident dans le milieu médical? Précisément là où le principe de précaution devrait prévaloir?
Je vais tergiverser, mais votre commentaire est mal écrit, on ne sais pas si la réponse "non" se rapporte a la première ou la seconde affirmation. Votre commentaire dit une chose et son contraire selon a quoi se rapporte le non. Surtout que la conclusion est aussi valable pour les deux interprétations mais diamétralement opposée.
En quoi un soignant qui soignent des patients covid représente un risque de contamination de ce patient!?! En quoi une infirmière dans une maison de repos représente un risque pour un pensionnaire vacciné!?! Si tous les gens qui sont potentiellement forme grave sont vaccinée, alors la nature fera le reste pour les autres. Ce vaccin va affaiblir l'espèce humaine et la rendre dépendante au fil des variants aux bigpharma. Que vous voulez grassement payer. Quand on veux tergiverser vraiment, on se rend compte que votre fameuse évidence elle s'envole très vite.
Vu que la plus grande partie du personnel soignant vient justement elle-même de zones à risques, la vaccination pour protéger justement les habitants est plus que nécessaire. Il y a une raison pourquoi personne ne dit clairement qui est la source