
Peu importe les prix, je n'ai plus les moyens de m'offrir des plaisirs payants. Plutôt que de me battre pour gagner plus, j'ai opté pour dépenser très peu et vivre mieux. Le repos et la santé n'ont pas de prix.
08 juillet 2020 11:43; Act: 08.07.2020 12:19 Print
Le rebond des produits pétroliers a tiré les prix vers le haut en juin. (photo: L'essentiel/Sara Lima)
Après des mois au ralenti, l'inflation est repartie à la hausse au mois de juin, passant de 0,2% à 0,7% en taux annuel. Une hausse essentiellement liée au rebond des prix des produits pétroliers, qui ont repris 7% en un mois, après quatre mois de baisses. C'est le tarif mazout du chauffage qui augmente le plus fort (+19,6%). À la pompe, les prix augmentent aussi, mais moins, avec +9,2% pour l'essence et +8,2% sur le diesel. Les prix des produits pétroliers n'ont toutefois pas retrouvé leur niveau d'avant la crise. Ils sont encore inférieurs de 16,2% à ceux de juin 2019.
Dans l'alimentaire, la hausse des prix sur un mois est moindre (+0,4%) mais plus conséquente sur un an (+3,7%). Par rapport à février, avant le début de la crise du coronavirus, les prix de l'alimentaire ont augmenté de 2%. Dans le détail, la hausse sur un mois est plus marquée pour les fruits frais (+4,8%) et pour les poissons et fruits de mer (+2,1%). Graisses et huiles (-1%) et boissons non alcoolisées (-0,9%) sont un peu moins chères qu'en mai.
Dans les services, les prix ont augmenté de 0,4% sur un mois. La hausse la plus importante a été relevée dans la petite restauration (2,1%), devant les salons de coiffure et d'esthétique corporelle (+2%). L'accès à internet est lui moins cher de 7,7%. Le Statec note également que «la collecte des prix a été moins affectée par les effets du Covid-19 que les mois précédents». En avril et mai il avait en effet fallu se contenter d'estimations pour 28,9% et 21,6% des prix. En juin, les statisticiens du Statec ont pu aller sur le terrain constater les tarifs (en respectant les gestes barrière).
Avec cette reprise légère de l'inflation, la prochaine tranche d'indexation des salaires ne se rapproche pas franchement. Alors que la prochaine hausse automatique des salaires était prévue, avant la crise, pour octobre 2021, elle n'est plus attendue avant 2022.
(jw/L'essentiel)
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Peu importe les prix, je n'ai plus les moyens de m'offrir des plaisirs payants. Plutôt que de me battre pour gagner plus, j'ai opté pour dépenser très peu et vivre mieux. Le repos et la santé n'ont pas de prix.
vaste farce a nouveau cette étude, l'alimentation à augmenté bien plus que 2 % !
Ce n'est pas d'un index dont les petits salaires auront besoin !! Mais plutôt des 5 doigts de la main !! Voyez vous l'inflation sut tout et depuis fin mars nous perdons 200 euros par mois sur un salaire au minimum , comment voulez vous que les familles s'en sortent ??
"L'inflation repart à la hausse, mais l'index reste loin"....et nous on l'a dans le fion...
Tout ça sur le dos du covid !
Ma phi. Si je ne peux pas gagner plus, je dépense moins. A bon entendeur salut
j'ai appris à faire pousser des patates, en 2021 je survivrai
Comme d habitude