

Et la couverture complète du pays en 4G, c’est plus à l’ordre du jour?
30 juillet 2020 08:00; Act: 29.07.2020 19:31 Print
POST estime qu'avec la 5G, les opérateurs ne font que répondre à une demande toujours croissante des consommateurs, qui utilisent de plus en plus de données. (photo: Editpress)
Alors que le réseau haut début 5G, sur le point d’être proposé au grand public, ne fait pas l’unanimité, l’opérateur POST a voulu rassurer, lors d’une présentation effectuée mercredi. «Il y a des craintes légitimes par rapport à une nouvelle technologie», dédramatise Cliff Konsbruck, directeur de POST Telecom, qui voit même «d’un bon œil le débat en cours, puisqu’il permettra de bien expliquer les enjeux». Selon lui, «beaucoup de fausses informations circulent sur la 5G».
«La crainte de voir des milliers de nouvelles antennes est non-fondée», explique Pierre Scholtes, chef du département technologies et transport. Une modernisation des sites (les mâts accueillant les antennes) est prévue pour activer la fréquence de base de la 5G, avec aussi des ajouts d’antennes, mais «en nombre comparable aux années passées». Une couverture minimale de 50% du territoire est prévue pour fin 2022, puis de 90% fin 2024. L’opérateur s’est aussi voulu rassurant sur la problématique de la santé, les seuils critiques étant loin d’être atteints.
Les inquiétudes sur l’environnement ont aussi été abordées. «Le réseau 5G offre une plus grande capacité. Or, un téléphone qui capte mal émet avec une intensité plus importante, donc consomme davantage», développe Luc Welter, directeur expérience client chez POST. La 5G permet tout de même un plus grand débit de données, qui nécessite de l’énergie via les serveurs. Mais «ceux-ci sont de plus en plus efficaces, les capacités par megahertz (MHz) sont régulièrement augmentées».
Surtout, POST estime que la 5G ne fait que suivre un besoin du marché. Le trafic de données chez les clients de l’opérateur a été multiplié par sept entre 2014 et fin 2019, pour atteindre 350 terabytes par semaine. «Nous ne pouvons pas aller à l’encontre de l’évolution du monde», reprend Cliff Konsbruck. D’après l’entreprise, les capacités de la 4G arriveraient à saturation d’ici un à trois ans, sans le déploiement de la 5G, puisqu’il n’est pas possible d’augmenter indéfiniment le nombre d’antennes.
Celle-ci ne devrait qu’accélérer cette tendance, puisqu’elle permettra de nouvelles applications à l’utilité parfois discutable, comme la possibilité de voir un match de football en modifiant en temps réel l’angle de vue, ou encore l’utilisation de certains objets connectés. Ces possibilités sont permises grâce au temps de latence très court, qui servira aussi à la médecine et aux voitures autonomes. «C’est surtout dans le monde de l’entreprise que l’utilisation de la 5G changera les usages de manière significative», conclut Luc Welter.
(Joseph Gaulier/L'essentiel)
Vous venez de publier un commentaire sur notre site et nous vous en remercions. Les messages sont vérifiés avant publication. Afin de s’assurer de la publication de votre message, vous devez cependant respecter certains points.
Notre équipe doit traiter plusieurs milliers de commentaires chaque jour. Il peut y avoir un certain délai entre le moment où vous l’envoyez et le moment où notre équipe le valide. Si votre message n’a pas été publié après plus de 72h d’attente, il peut avoir été jugé inapproprié. L’essentiel se réserve le droit de ne pas publier un message sans préavis ni justification. A l’inverse, vous pouvez nous contacter pour supprimer un message que vous avez envoyé.
Votre message doit respecter la législation en vigueur et ne pas contenir d’incitation à la haine ou de discrimination, d’insultes, de messages racistes ou haineux, homophobes ou stigmatisants. Vous devez aussi respecter le droit d’auteur et le copyright. Les commentaires doivent être rédigés en français, luxembourgeois, allemand ou anglais, et d’une façon compréhensible par tous. Les messages avec des abus de ponctuation, majuscules ou langages SMS sont interdits. Les messages hors-sujet avec l’article seront également supprimés.
Dans votre commentaire, toute référence à une décision de modération ou question à l’équipe sera supprimée. De plus, les commentateurs doivent respecter les autres internautes tout comme les journalistes de la rédaction. Tout message agressif ou attaque personnelle envers un membre de la communauté sera donc supprimé. Si malgré tout, vous estimez que votre commentaire a été injustement supprimé, vous pouvez nous contacter sur Facebook ou par mail sur feedback@lessentiel.lu Enfin, si vous estimez qu’un message publié est contraire à cette charte, utilisez le bouton d’alerte associé au message litigieux.
Les liens commerciaux et messages publicitaires seront supprimés des commentaires. L’équipe de modération ne tolérera aucun message de prosélytisme, que ce soit pour un parti politique, une religion ou une croyance. Enfin, ne communiquez pas d’informations personnelles dans vos pseudos ou messages (numéro de téléphone, nom de famille, email etc).
Et la couverture complète du pays en 4G, c’est plus à l’ordre du jour?
le journal pourrait-il donner un lien vers une étude sérieuse et indépendante de l'impact sur la santé et l'environnement d'un déploiement à grande échelle des antennes 5G ?
La concurrence mondiale nous éloigne d'une vie saine. Ce système ira dans le mur, et c'est tant mieux !
Un.peu plus comme toujours ils vont bien devoir vendre les nouveaux téléphones qui vont avec...hé hé business toujours...Vive les sous.
On a déjà pas la fibre partout...
bien dit!!
Déjà la 4G, l ADSL ou la fibre c’est compliqué ici alors je n’imagine même pas la 5G. Pas d’inquiétudes ça va prendre encore 10 ans
La destruction n'a jamais arrêté l'homme, au contraire, les dommages qu'il cause pour son profit ont toujours été suivi des réparations tout aussi profitables. La 5G causera des dommages, elle causera aussi des revenus pour les secteurs de la santé qui répareront les dommages. C'est sans doute ce que les investisseurs dans l'économie appellent une situation win-win.