

Franchement je parle pour beaucoup de gens "normaux" je crois, on a pas envie de se "réinventer"! On a juste envie de vivre à nouveau comme avant le virus chinois, c'est tout!
03 décembre 2020 11:33; Act: 03.12.2020 11:38 Print
Les hôtels cherchent à compenser la chute du nombre de visiteurs étrangers ces derniers mois. (photo: AFP/pau Barrena)
Sergi Pino a dû s'installer à Barcelone pour le travail. Mais au lieu de louer un appartement, il a préféré poser ses valises dans une chambre d'hôtel, profitant des nouvelles formules imaginées par certains hôteliers pour survivre malgré le vide touristique engendré par la pandémie de Covid-19. La majorité des hôtels de cette ville espagnole très prisée des touristes sont fermés, mais les rares qui restent ouverts redoublent de créativité pour attirer de nouveaux types de clients et compenser la chute du nombre de visiteurs étrangers, ces derniers mois.
Certains adaptent leurs installations au télétravail, d'autres offrent des séjours longue durée à prix réduits, afin de rivaliser avec le marché de la location traditionnelle, d'autres encore proposent des expériences de luxe aux résidents qui, privés de voyage, peuvent jouer aux touristes dans leur propre ville. Dans sa nouvelle «maison» à l'hôtel Gallery, Sergi Pino dispose, pour 900 euros par mois, d'une chambre, d'un gymnase, d'une piscine, d'un spa et d'une zone dédiée au télétravail.
«Il y a plus d'espace, je suis au calme, concentré sur mon travail, et rien ne vient me déranger», explique-t-il, costume gris et baskets blanches, devant son ordinateur installé dans une salle de réunion transformée en lieu de «coworking». Ancien joueur de basket reconverti en entrepreneur, Sergi Pino devait parcourir les 70 km séparant son domicile de Barcelone plusieurs fois par semaine. Quand il a cherché un appartement à louer, il s'est rendu compte que l'hôtel était plus rentable.
À l'hôtel, il côtoie d'autres professionnels en télétravail, des couples qui se sont installés ici le temps de faire des travaux chez eux ou des personnes qui devaient partir à l'étranger et dont le départ a été reporté en raison de la pandémie. «Nous avons déjà huit personnes qui vivent ici et 24 autres réservations sur le point d'être enregistrées», affirme Marta Golobardes, directrice générale du groupe hôtelier, qui possède également des établissements à Malaga (dans le sud de l'Espagne) et sur l'île de Majorque.
Entre mars et octobre, l'hôtel a gardé portes closes. À sa réouverture, il avait adapté ses installations au télétravail, avec des espaces de coworking et des chambres transformées en bureaux, les lits ayant été remplacés par des desks. Les revenus sont bien loin de ceux obtenus en temps normal, mais constituent un complément et «permettent de donner du travail aux employés et de perdre moins d'argent», explique-t-elle. Plusieurs établissements ont opté pour des stratégies similaires, allant jusqu'à proposer des chambres à 600 euros par mois, moins chères que le loyer d'un studio.
D'autres mettent en avant des expériences haut-de-gamme, comme cet hôtel qui offre un séjour d'une nuit à ceux qui dînent dans son restaurant une étoile. Dans une ville habituée à l'abondance, dont les hôtels avaient accueilli 9,5 millions de visiteurs en 2019, la pandémie a provoqué une «tragédie», selon les termes du président de l'association hôtelière de Barcelone, Jordi Mestre.
(L'essentiel/afp)
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Franchement je parle pour beaucoup de gens "normaux" je crois, on a pas envie de se "réinventer"! On a juste envie de vivre à nouveau comme avant le virus chinois, c'est tout!
Pour Barcelone qui était victime d'un tourisme incontrôlable que les locaux plaignaient, ce n'est pas si mauvaise nouvelle qu'on pense. Déjà les locaux pouvaient découvrir à nouveau leur ville aussi normale, sans touristes !
Eh oui, les temps sont durs, c'est ce que faisaient aussi certains hotels de passe pendant les crises du siècle dernier!
Eh oui, les temps sont durs, c'est ce que faisaient aussi certains hotels de passe pendant les crises du siècle dernier!
Pour Barcelone qui était victime d'un tourisme incontrôlable que les locaux plaignaient, ce n'est pas si mauvaise nouvelle qu'on pense. Déjà les locaux pouvaient découvrir à nouveau leur ville aussi normale, sans touristes !
Franchement je parle pour beaucoup de gens "normaux" je crois, on a pas envie de se "réinventer"! On a juste envie de vivre à nouveau comme avant le virus chinois, c'est tout!
Franchement... il faut TOUT réinventer, après dans quelques années de transition, tout ira smooth
Quand souffle le vent du changement, soit je construis des murs, soit des moulins à vent