

alliances qui a précipité nissan..
24 mai 2020 09:54; Act: 24.05.2020 10:06 Print
Les constructeurs tentent toujours de réaliser des économies d'échelle. (photo: AFP/Charly Triballeau)
L'alliance Renault-Nissan-Mitsubishi, attelage d'entreprises indépendantes, une forme unique dans le monde automobile, demeure malgré ses difficultés actuelles un géant industriel qui réalisait, avant la crise du Covid-19, plus de 10% des ventes mondiales de voitures et utilitaires légers. L'alliance, qui présente mercredi son nouveau plan stratégique pour affronter la tourmente mondiale d'un secteur terrassé par la pandémie, se distingue de groupes comme Toyota ou Volkswagen: ceux-ci comptent aussi de nombreuses marques, mais sont intégrés.
En effet, les trois membres de l'ensemble franco-japonais conservent leur liberté malgré des participations croisées: Renault possède 43% de Nissan, et le japonais détient 15% du groupe au losange, ainsi que 34% de Mitsubishi Motors. Le goût de cette recette internationale complexe est relevé par la présence de l'État français à hauteur de 15,01% du capital de Renault. Et les escarmouches qui ont secoué l'alliance dans la foulée de l'arrestation fin 2018 au Japon de Carlos Ghosn ont mis en évidence des non-dits et des rancœurs.
Ces bisbilles, que le successeur de M. Ghosn chez Renault, Jean-Dominique Senard, s'est efforcé de calmer en mettant en place une instance de gouvernance simplifiée, le Conseil de l'alliance qu'il préside, semblent aujourd'hui mises en veilleuse vu l'enjeu de la survie de ces entreprises. Créée en 1999 entre Renault et Nissan (à l'époque aux abois), l'alliance s'est peu à peu étendue, la dernière manœuvre en date étant la prise de contrôle de Mitsubishi Motors par Nissan en 2016. Le partenariat inclut aussi le russe Avtovaz (Lada) et le sud-coréen Samsung Motors, contrôlés par l'entreprise au losange. Renault-Nissan compte dans sa galaxie les low-cost Dacia, Datsun et Venucia, et les hauts de gamme Infiniti et Alpine, pour un total de 10 marques.
Le conglomérat revendiquait fin 2018 quelque 450 000 employés, un chiffre appelé à fondre. Les économies d'échelle, qui devraient figurer au cœur du plan stratégique attendu mercredi, représentaient déjà plusieurs milliards d'euros chaque année, grâce au partage de plate-formes, de moteurs ou de technologies. Mais il reste des doublons, désormais en ligne de mire. Les constructeurs du conglomérat partagent depuis 2014 les fonctions ingénierie, fabrication et logistique, achats et ressources humaines. Cette stratégie a paru couronnée de succès lorsque Nissan, Renault et Mitsubishi ont conquis la première place mondiale en 2017 et 2018. Mais le triomphe a été de courte durée puisqu'en 2019, avant l'épidémie du coronavirus, l'alliance a rétrogradé à la troisième place avec 10,16 millions d'unités.
(L'essentiel/afp)
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alliances qui a précipité nissan..
il semble que le départ de Carlos leur soit préjudiciable.
Ghosn doit bien rire
Carlos revient ! Un vrai boss du business !
Ghosn doit bien rire
il semble que le départ de Carlos leur soit préjudiciable.
Renault va disparaître pourquoi pas c est une bonne nouvelle
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