

Si vous voulez sauver la terre arrêter de prendre des avions arrêter le tourisme le plus grand destructeur.
13 janvier 2020 11:56; Act: 13.01.2020 12:17 Print
Les pertes pour le tourisme australien se chiffrent déjà en «milliards» depuis le début des incendies. (photo: AFP)
Les images de ces feux ravageurs ont fait le tour du monde, suscitant la stupéfaction et un immense élan de solidarité. En pleine saison estivale australienne, des milliers de touristes ont été contraints d'évacuer des villes situées sur le littoral, dans le sud-est du pays. Et des visiteurs étrangers ont préféré annuler leurs vols alors que le département d’État américain a invité les voyageurs en partance pour l'Australie à faire preuve d'une «prudence accrue».
Diaporama Des koalas menacés par les incendies en AustralieDans le même temps, l'organisme chargé de la promotion du tourisme, Tourism Australia, a suspendu une campagne publicitaire lancée en pleine crise. Avec pour vedette la star australienne Kylie Minogue, elle a été accueillie avec incrédulité, beaucoup pointant du doigt un très mauvais timing. «Nous avons vendu l'Australie pour son air pur, ses ciels clairs, ses belles plages, ses animaux bondissants. Mais malheureusement, ce que les gens ont vu ce (sont) des koalas et des kangourous brûlés», a expliqué David Beirman, professeur à l'Université de technologie de Sydney.
Plus de neuf millions d'étrangers ont visité l'île-continent entre juin 2018 et juin 2019, rapportant 45 milliards de dollars australiens (28 milliards d'euros). De leur côté, les Australiens restés dans leur pays pour les vacances ont dépensé 100 milliards de dollars australiens supplémentaires. La directrice générale de Tourism Australia, Phillipa Harrison, a affirmé qu'il était encore «trop tôt pour quantifier les conséquences des incendies». David Beirman, spécialisé en gestion des risques touristiques, a cependant estimé que les pertes se chiffraient déjà en «milliards».
Dans des villes très touristiques comme Mogo, dans l’État de Nouvelle-Galles du Sud, nombre de maisons et de commerces ont été réduits en un amas de tôles et de cendres. Dix jours après le passage du brasier, la plupart des magasins demeurent fermés, faute d'électricité. Une poignée a pu rouvrir grâce à des groupes électrogènes. «La ville a été désertée. Habituellement, des tas de gens passent ici chaque jour», rapporte à l'AFP Linda Pawley, propriétaire d'une boutique de souvenirs.
«Si les gens ne reviennent pas, remarque-t-elle, beaucoup de commerces risquent de disparaître. Je ne sais pas qui va pouvoir garder la tête hors de l'eau».
(L'essentiel/afp)
Vous venez de publier un commentaire sur notre site et nous vous en remercions. Les messages sont vérifiés avant publication. Afin de s’assurer de la publication de votre message, vous devez cependant respecter certains points.
Notre équipe doit traiter plusieurs milliers de commentaires chaque jour. Il peut y avoir un certain délai entre le moment où vous l’envoyez et le moment où notre équipe le valide. Si votre message n’a pas été publié après plus de 72h d’attente, il peut avoir été jugé inapproprié. L’essentiel se réserve le droit de ne pas publier un message sans préavis ni justification. A l’inverse, vous pouvez nous contacter pour supprimer un message que vous avez envoyé.
Votre message doit respecter la législation en vigueur et ne pas contenir d’incitation à la haine ou de discrimination, d’insultes, de messages racistes ou haineux, homophobes ou stigmatisants. Vous devez aussi respecter le droit d’auteur et le copyright. Les commentaires doivent être rédigés en français, luxembourgeois, allemand ou anglais, et d’une façon compréhensible par tous. Les messages avec des abus de ponctuation, majuscules ou langages SMS sont interdits. Les messages hors-sujet avec l’article seront également supprimés.
Dans votre commentaire, toute référence à une décision de modération ou question à l’équipe sera supprimée. De plus, les commentateurs doivent respecter les autres internautes tout comme les journalistes de la rédaction. Tout message agressif ou attaque personnelle envers un membre de la communauté sera donc supprimé. Si malgré tout, vous estimez que votre commentaire a été injustement supprimé, vous pouvez nous contacter sur Facebook ou par mail sur feedback@lessentiel.lu Enfin, si vous estimez qu’un message publié est contraire à cette charte, utilisez le bouton d’alerte associé au message litigieux.
Les liens commerciaux et messages publicitaires seront supprimés des commentaires. L’équipe de modération ne tolérera aucun message de prosélytisme, que ce soit pour un parti politique, une religion ou une croyance. Enfin, ne communiquez pas d’informations personnelles dans vos pseudos ou messages (numéro de téléphone, nom de famille, email etc).
Si vous voulez sauver la terre arrêter de prendre des avions arrêter le tourisme le plus grand destructeur.
Ce ne sont pas les touristes qui doivent "blacklister" l'Australie. C'est l'Australie qui doit interdire le tourisme si elle veut protéger son environnement et donc survivre. C'est dingue comme le simple bon sens est devenu rare, en voie d'extinction.
Une fois le choc passé, tout redeviendra comme avant. Un évènement en chasse un autre. Les gens ont la mémoire courte. Pas de souci pour le tourisme, ça repartira de plus belle.
Ce ne sont pas les touristes qui doivent "blacklister" l'Australie. C'est l'Australie qui doit interdire le tourisme si elle veut protéger son environnement et donc survivre. C'est dingue comme le simple bon sens est devenu rare, en voie d'extinction.
Pourquoi les "blacklister" ? Ils n'ont pas choisi ce qui leur arrive, on ne va pas en plus les pénaliser en boudant leur pays !
Moi j'ai beaucoup d'amis ici à Moscou où Pétersbourg qui préfèrent quand même là-bas que chez nous où la grande pauvreté fait des ravages surtout avec en plus le froid, hiver sibérien, brrr
Bien sûr, aucun luxembourgeois au volant de son SUV ou alongé sur une plage dans un pays exotique ne se sent coupable de cette catastrophe . Les voyages touristique en avion et l'achat de Voitures de luxe ne sont pas suffisamment taxés.
Une fois le choc passé, tout redeviendra comme avant. Un évènement en chasse un autre. Les gens ont la mémoire courte. Pas de souci pour le tourisme, ça repartira de plus belle.