Le graffiti n'est pas encore tout à fait terminé, certaines parties sont resplendissantes, d'autres encore incolores sur les murs d'une bâtisse de la capitale. Mais la femme avec un foulard et la petite fille sont déjà clairement visibles. Le Luxembourgeois Raphael Gindt et l'Iranien Talbot Avazpour travaillent sur le graffiti, dans le site d'accueil pour réfugiés installé dans l'ancien centre de logopédie, près du CHL et de la route d'Arlon. Pour le rendre plus beau, mais pas seulement. «Nous voulions montrer une partie de la nouvelle génération au Luxembourg», explique Raphael Gindt, l'artiste de rue leudelangeois de 23 ans.
L'artiste luxembourgeois Thomas Iser
Lorsque les deux graffeurs se sont rencontrés, Avazpour était au Luxembourg depuis seulement cinq mois. «Nous nous entendons bien et prévoyons cinq autres projets», dit Gindt. Son collègue Iranien fait du design et des graffitis depuis dix ans. Mais, il y a trois ans, il a fui vers la Turquie et est arrivé au Luxembourg après un crochet par la Suède.
Prison pour graffiti
En Iran, les graffeurs mènent une vie compliquée. Les graffitis n'y sont pas considérés comme des actes de vandalisme, mais comme des blasphème. On y risque de 6 mois à un an de prison pour des graffitis, même s'ils ne sont pas politiques. Avazpour se souvient d'un de ses collègues artistes de rue, qui s'est fait tirer dans la jambe par la police. À 27 ans, l'Iranien dispose à présent d'un studio dans le centre Hariko de la Croix-Rouge, dans la capitale. Là, il planifie ses prochains projets de graffitis et de design intérieur. Désormais autorisé légalement à travailler, il s'est également constitué une clientèle.
Le projet de graffitis a été lancé par l'ONG «Mir wëllen iech ons Heemecht weisen» de Serge Tonnar et Misch Donven, et par la Croix-Rouge luxembourgeoise, qui gère les abris pour réfugiés. L'objectif est de créer un meilleur lien entre le Luxembourg et ceux que le pays accueille, pour un dialogue interculturel. Le graffiti doit être achevé dans les prochains jours.
(Sop/L'essentiel)
Vous venez de publier un commentaire sur notre site et nous vous en remercions. Les messages sont vérifiés avant publication. Afin de s’assurer de la publication de votre message, vous devez cependant respecter certains points.
«Mon commentaire n’a pas été publié, pourquoi?»
Notre équipe doit traiter plusieurs milliers de commentaires chaque jour. Il peut y avoir un certain délai entre le moment où vous l’envoyez et le moment où notre équipe le valide. Si votre message n’a pas été publié après plus de 72h d’attente, il peut avoir été jugé inapproprié. L’essentiel se réserve le droit de ne pas publier un message sans préavis ni justification. A l’inverse, vous pouvez nous contacter pour supprimer un message que vous avez envoyé.
«Comment s’assurer de la validation de mon message?»
Votre message doit respecter la législation en vigueur et ne pas contenir d’incitation à la haine ou de discrimination, d’insultes, de messages racistes ou haineux, homophobes ou stigmatisants. Vous devez aussi respecter le droit d’auteur et le copyright. Les commentaires doivent être rédigés en français, luxembourgeois, allemand ou anglais, et d’une façon compréhensible par tous. Les messages avec des abus de ponctuation, majuscules ou langages SMS sont interdits. Les messages hors-sujet avec l’article seront également supprimés.
Je ne suis pas d’accord avec votre modération, que dois-je faire?
Dans votre commentaire, toute référence à une décision de modération ou question à l’équipe sera supprimée. De plus, les commentateurs doivent respecter les autres internautes tout comme les journalistes de la rédaction. Tout message agressif ou attaque personnelle envers un membre de la communauté sera donc supprimé. Si malgré tout, vous estimez que votre commentaire a été injustement supprimé, vous pouvez nous contacter sur Facebook ou par mail sur feedback@lessentiel.lu Enfin, si vous estimez qu’un message publié est contraire à cette charte, utilisez le bouton d’alerte associé au message litigieux.
«Ai-je le droit de faire de la promotion pour mes activités ou mes croyances?»
Les liens commerciaux et messages publicitaires seront supprimés des commentaires. L’équipe de modération ne tolérera aucun message de prosélytisme, que ce soit pour un parti politique, une religion ou une croyance. Enfin, ne communiquez pas d’informations personnelles dans vos pseudos ou messages (numéro de téléphone, nom de famille, email etc).
Les commentaires les plus populaires
Les derniers commentaires
arrêtez de critiquer les gens qui ont pris le courage de venir jusqu'en Europe. vous ne savez pas ce que c'est un pays en guerre! superbe initiative continuez à leur donner la chance de s'exprimer ainsi.
Rien à voir, l'art est une chose, accepter d'aider des migrants hors sujet cela va de soi, par contre accepter la vue d'une femme voilée hors de question. Ici la femme est libre, aux musulmans hommes de s'y habituer et d'accepter la totale liberté des femmes y compris la leur.
Le voile ne correspond pas aux valeurs luxembourgeoises
Bravo minni !!! Bravo steven !!!
Lol !
Allez vous promener près des couvents, des cathédrales ou des églises et vous verrez des femmes voilées au Luxembourg ! Cela s'appelle les religieuses ou les bonnes soeurs .
@@steven. Hé oui, ne vous en déplaise, ici vous êtes sur le continent Europe, donc la Russie y compris (chrétiens-orthodoxe). Vous verrez, vous vous y habituerez, ce n'est juste qu'une question de temps : la règle des trois p (patience, patience, patience).
L'art n'a pas frontière
Lol !