Restaurants, bars et piscines fermeront-ils la semaine prochaine? Mardi, le Premier ministre, Xavier Bettel, et la ministre de la Santé, Paulette Lenert, ont laissé planer un doute et fixé un ultimatum. La courbe des nouveaux cas quotidiens a jusqu'à lundi pour plonger sous les 500. Un critère unique et un délai en gage de démocratie pour certains députés qui s'estimaient trop souvent réduits à avaliser des restrictions sanitaires. Cette fois, les échanges sur le projet de loi ont déjà démarré.
Sauver les fêtes et le début de 2021
Si un confinement partiel devait être soumis au vote des députés lundi à la Chambre, ce sera notamment pour garantir que les gens puissent fêter «Noël et le Nouvel An», explique Paul Wilmes, porte-parole de la Task-Force Covid-19. «On ne peut pas se permettre d'arriver au 15 décembre avec 800 nouveaux cas par jour», poursuit-il. Car «avec les fêtes, le risque de transmission du virus sera important». C'est donc déjà une potentielle troisième vague en forme de tsunami aux mois de janvier et février qu'il s'agit d'éviter.
Mais avec un record de 891 nouveaux cas annoncés mercredi, c'est très mal engagé. Et le temps d'incubation du virus fait que, même vertueux, restaurateurs, cafetiers et citoyens n'auront, d'ici lundi, plus d'effet sur les chiffres. «De ce point de vue, c'est joué. La situation de cette semaine vient de celle de la semaine dernière», admet Paul Wilmes, porte-parole de la Task-Force Covid-19.
«On ne peut pas rester comme ça avant Noël»
«Nous sommes impuissants mais gardons une lueur d'espoir», confiait mercredi le secrétaire général de l'Horesca, François Koepp, craignant de payer la note «pour des commerces qui ne font pas attention. Si on doit fermer, ce sera vers mercredi».
Inévitable? «Nous n'avons pas de boule de cristal», assure Paul Wilmes. Mais, selon lui, même une baisse comme celle observée la semaine passée (678 nouveaux cas de moyenne par jour, contre 800 la semaine précédente) «ne suffira pas. Nous n'aurons pas 200 cas la semaine prochaine. Et on ne peut pas rester comme ça pour les six semaines avant Noël».
Car c'est l'enjeu (lire en encadré). Or, sur une base de 700 ou 800 cas par jour, un rebond de l'épidémie prendrait vite des airs de raz-de-marée pour les hôpitaux. Reste à scruter les courbes, doigts croisés, en évitant d'aggraver le bilan de la semaine prochaine
(Nicolas Martin/L'essentiel)
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HORECA c'est HOtels REstaurants CAfés le seul des trois à ne pas pouvoir faire respecter les règles ce sont les CAfés quand on voit les terrasses dès qu'il fait un rayon de soleil Les hôtels et les restaurants sont pratiquement les seuls commerces et de loin, où les règles sanitaires sont scrupuleusement respectées... le gros point noir c'est aussi les supermarchés il impossible de faire ses courses sans devoir frôler ou toucher son voisin avec les passages dans les rayons quasi bouchés par des gondoles publicitaires supplémentaires.
@Luxembarre 100% d'accord avec vous. J'ai toujours été fasciné par les gouvernants de notre petit pays microscopique qui s'imaginent depuis des lustres avoir la science infuse et être plus futés que le reste du monde... En voici le résultat.
Il ne faut pas oublier que certains croient aussi que le coronavirus ne concernent que les vieux et donc peuvent librement se faire des checks, des daps et des hugs entre potes. j'en ai encore vu ce matin.
C'est tout à fait cela
Cela dépend si maintenant les labos poussent les tests PCR jusqu'à 50 cycles d'amplification, comme en France. Si c'est le cas alors on a plein de faux positif, et dans ce cas on est en droit de se demander dans quel but le gouvernement laisse faire cela (comme en France d'ailleurs). J'espère que ce n'est pas le cas sinon plus aucune confiance dans ce qu'ils font et décideront. Pour l'instant, j'ai confiance mais avec les tests antigéniques alors le nombre de faux positifs ou faux négatifs va bondir.