

Veiller au respect du secret professionnel sauf si négligences . Si les employés ne disent rien , comment protéger les gens d éventuelle négligence ? Doivent ils se taire et risquer NOn insistance en personne en potentiel danger ?
25 septembre 2018 13:53; Act: 25.09.2018 15:01 Print
François Prum (bâtonnier sortant), François Kremer (bâtonnier) et Valérie Dupong (vice-bâtonnière) ont présenté les défis de l'Ordre des avocats. (photo: Editpress/François Aussems)
Le nouveau bâtonnier veut améliorer l’efficacité de la justice. C’est l’un des messages délivrés mardi par François Kremer. Entouré de la vice-bâtonnière Valérie Dupong et du bâtonnier sortant François Prum, il a tracé les défis qui attendent l’Ordre, à l’occasion d’une conférence de presse de rentrée à la nouvelle Maison de l’avocat.
Le barreau en chiffresLe bâtonnier a d’abord rappelé sa mission, qu’il exercera pendant deux années. Celui qui préside le conseil de l’Ordre devra notamment réguler les problèmes de conflit d’intérêts, les différends entre les avocats ou encore veiller au respect du secret professionnel et de la déontologie. François Kremer a donné l’exemple de l’Administration des contributions directes qui demande à des avocats des renseignements sur des clients, dans le cadre des Panama Papers. «Il est clair qu’il s’agit là d’une violation du secret professionnel de l’avocat», selon le bâtonnier.
L’efficacité de la justice fait aussi partie des défis évoqués par François Kremer. «Nous (les avocats) devons travailler de concert avec la magistrature, afin d’améliorer le système judiciaire et notamment trouver des solutions pour remédier à l’engorgement croissant des tribunaux». Pour ce faire, il préconise le développement «de modes alternatifs de résolution des conflits, tels que la médiation et l’arbitrage».
(Joseph Gaulier/L'essentiel)
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Veiller au respect du secret professionnel sauf si négligences . Si les employés ne disent rien , comment protéger les gens d éventuelle négligence ? Doivent ils se taire et risquer NOn insistance en personne en potentiel danger ?
Dès que, dans un dossier, le juge nomme un expert, ce dernier se voit confier aussi une mission de conciliation. Même lorsque les deux justiciables sont ouverts à la conciliation, il y a toujours un des deux avocats pour la refuser. Pourquoi ? Cette affaire est terminée et ses notes d’honoraires aussi. L’encombrement des tribunaux a encore de beaux jours devant lui.
Il y a aussi les accords transactionnels qui eux, ne coûtent pas grand chose, mais encore faut-il vouloir faire des concessions de chaque côté et surtout que les avocats y mettent du leur
Dès que, dans un dossier, le juge nomme un expert, ce dernier se voit confier aussi une mission de conciliation. Même lorsque les deux justiciables sont ouverts à la conciliation, il y a toujours un des deux avocats pour la refuser. Pourquoi ? Cette affaire est terminée et ses notes d’honoraires aussi. L’encombrement des tribunaux a encore de beaux jours devant lui.
Après expertise, l'affaire revient devant le Tribunal s'il n'y a pas conciliation entre parties et donc l'avocat peut continuer de facturer... Il est vrai que parfois (voire souvent) les avocats ne sont pas conciliants mais il appartient aussi à leurs parties de raisonner un tant soit peu.
Veiller au respect du secret professionnel sauf si négligences . Si les employés ne disent rien , comment protéger les gens d éventuelle négligence ? Doivent ils se taire et risquer NOn insistance en personne en potentiel danger ?
Il y a aussi les accords transactionnels qui eux, ne coûtent pas grand chose, mais encore faut-il vouloir faire des concessions de chaque côté et surtout que les avocats y mettent du leur
Travailler plus vite et mieux !
Je vois deux problèmes : 1.les modes alternatifs de résolution de conflit n'intéressent pas les avocats car cela leur parait trop peu lucratif (alors qu'un mauvais arrangement vaut toujours mieux qu'un bon procès) 2. si les avocats veulent travailler de concert avec la magistrature je ne crois pas que la réciproque soit vraie...malheureusement.
Ahahaha. Les modes alternatifs de résolution coûtent une fortune comparé à la procédure judiciaire. Et non, un arbitrage ou une médiation qui tourne mal coûtera beaucoup plus qu'un bon procès. Dans l'absolu, il faudra passer par un juge pour résoudre un problème au niveau de la médiation/de l'arbitrage.
Ces modes coutent peut-être une fortune comme vous dites mais rapportent beaucoup moins à l'avocat que si une procédure judiciaire était intentée