
Ce n'est pas une habitude luxembourgeoise donc ça ne change rien pour nous
26 novembre 2020 09:00; Act: 26.11.2020 13:54 Print
«Je n'ai plus fait la bise à personne depuis mars dernier», témoigne Kenny. Jeune diplômé et à la recherche d'un emploi, le jeune homme ne compte pas faire la bise ni serrer la main à ses futurs collègues. «On peut clairement s'en passer pour se saluer», dit-il.
Rituel du matin pour de nombreux employés, et geste affectueux au sein de la famille, la bise fait partie de nos traditions depuis des lustres. Depuis le début de l'épidémie, avec le masque et les gestes barrières à respecter, cette coutume a été mise de côté. Et «les rapports sociaux ont bien changé», concède Charlotte. «Il y a beaucoup plus de distance mais surtout, on ne sait plus comment agir, est-ce qu'on se sert la main? Est-ce qu'on se fait un signe de loin? Il y a une réelle psychose qui s'est installée avec les autres».
«En plus, il y a d'autres moyens pour se dire bonjour», analyse Kenny. En effet, les checks, jeux du coude, signes de loin se sont peu à peu imposés, même s'ils ne font pas l'unanimité. «La bise me manque quand même, c'était une tradition conviviale, insiste Lucas, je trouve que c'est une marque de respect de s'embrasser». «On était habitués à la bise, maintenant on se checke entre nous, ce n'est pas la même chose, on n'a pas l'habitude de mettre une telle distance entre nous», assure Charlotte. D'autres, en revanche, s'en réjouissent, comme Sabine: «On ne se touche plus, on ne s'embrasse plus mais moi ça ne me dérange pas. Avant, je faisais la bise car tout le monde le faisait». Hervé est du même avis. «Le matin, il fallait faire le tour, on perdait une demi-heure à dire bonjour à tout le monde».
Ne plus pouvoir s'embrasser en famille se révèle par contre très compliqué pour nos lecteurs. «Ça fait des mois que je n'ai pas embrassé mes enfants», nous dit Sabine. C'est beaucoup plus dur, mes parents étant âgés, j'ai envie d'en profiter le plus possible, confie Mathilde. «Du coup comme on a perdu les gestes, les mots choisis entre nous sont plus doux. Je n'ai jamais autant dit je t'aime à ma maman depuis le début du Covid».
Cette épidémie de coronavirus pourrait-elle éradiquer la bise de nos pratiques? «J'en ai bien peur, on va continuer à se méfier l'un de l'autre», nous dit Youssef. Pour Mathilde, la bise restera plutôt dans la sphère privée, pour les amis très proches. Lucas a plutôt hâte «de reprendre les bonnes vieilles habitudes, une fois que le vaccin sera sorti».
(mm/sl/L'essentiel)
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Ce n'est pas une habitude luxembourgeoise donc ça ne change rien pour nous
Les mecs qui se font la bise.. ouf je trouve ça hyper pénible
faire la bise:beurk,deja la famille,j'ai du mal mais ta collegue de travail qui vient te faire profiter du fond de teint et des maladies de peau d'autres collegues...beurk,beurk,beurk... la bise aux hommes,meme pas en reve,et la poignée de main,j'evite au max...
Bientôt c est comme dans la chanson, les yeux revolver les gens vous tuent du regard.
Moi je fais toujours aux proches personnes
au boulot quel bonheur, je ne faisais déjà pas la bises et les poignées de mains moites , fausses , des gens qui tournent la tête en vous saluant non merci au moins ça de positif dans cette pandémie :ça m'a débarrassé de certains parasites.
Aussi pour les gens qui ont les mains moites c'est une aubaine pour ne pas serrer les mains. tout le monde est content.
Le COVID est aussi à deux doigts de faire disparaitre (le cul). C'est fini les envolées sympathiques avec nos voisines de quartier. Triste époque. Fut un temps, nous pouvions prendre la café tout nus. Mon voisin peut remettre ses cornes dans le tiroir. Comme de quoi, le COVID ça rend service aux cocus (et aux chasseurs)...
@Julio. Hehehe. Tellement vrai. Ils ont tous les deux cocus...mais ils roulent avec une grosse voiture...
Oui bien sur. Mais va être remplacé pour autre chose bien plus progressiste un felatio.