«Réforme à l'aller - faillite au retour», écrit la Fédération des taxis, voitures de location et ambulances. Celle-ci se dit «consternée» par le projet de réforme du secteur des taxis présenté en fin de semaine dernière par le gouvernement et qui doit entrer en vigueur, début 2022. Le texte, qui étend le cadre légal aux voitures avec chauffeur type Uber, «arrive à un moment où le secteur, touché de plein fouet par la crise sanitaire, tente tant bien que mal de survivre».
D'autant plus que, estime la Fédération, «les conséquences économiques de la crise sanitaire sur le secteur sont à ce jour inconnues». D'après le communiqué publié ce jeudi, la perte d'activité s'élève à 90% depuis un an, «ce qui engendre la faillite de beaucoup d'indépendants. Les grandes sociétés ont dû s'endetter pour maintenir l'emploi». D'après la fédération, 149 entreprises dans le secteur emploient actuellement 980 personnes environ.
«Conséquences négatives pour le consommateur»
Si la fédération est d'accord avec le ministère pour «faire jouer la concurrence», elle ne veut pas le faire à n'importe quel prix. «Le secteur est quasiment à l'arrêt complet» et la réforme proposée rendrait inutiles les investissements effectués pour des véhicules zéro émission, favorisés par la précédente réforme de 2016.
Autre critique: la suppression des six zones de taxis qui découpent actuellement le territoire national. Sa disparition «aura des conséquences négatives pour le consommateur. Les prestataires risquent de ne plus desservir que les zones urbaines», essentiellement la capitale, «où la clientèle est plus facile à atteindre». Ce qui entraînerait «une désertification des autres régions du pays».
(L'essentiel)
Vous venez de publier un commentaire sur notre site et nous vous en remercions. Les messages sont vérifiés avant publication. Afin de s’assurer de la publication de votre message, vous devez cependant respecter certains points.
«Mon commentaire n’a pas été publié, pourquoi?»
Notre équipe doit traiter plusieurs milliers de commentaires chaque jour. Il peut y avoir un certain délai entre le moment où vous l’envoyez et le moment où notre équipe le valide. Si votre message n’a pas été publié après plus de 72h d’attente, il peut avoir été jugé inapproprié. L’essentiel se réserve le droit de ne pas publier un message sans préavis ni justification. A l’inverse, vous pouvez nous contacter pour supprimer un message que vous avez envoyé.
«Comment s’assurer de la validation de mon message?»
Votre message doit respecter la législation en vigueur et ne pas contenir d’incitation à la haine ou de discrimination, d’insultes, de messages racistes ou haineux, homophobes ou stigmatisants. Vous devez aussi respecter le droit d’auteur et le copyright. Les commentaires doivent être rédigés en français, luxembourgeois, allemand ou anglais, et d’une façon compréhensible par tous. Les messages avec des abus de ponctuation, majuscules ou langages SMS sont interdits. Les messages hors-sujet avec l’article seront également supprimés.
Je ne suis pas d’accord avec votre modération, que dois-je faire?
Dans votre commentaire, toute référence à une décision de modération ou question à l’équipe sera supprimée. De plus, les commentateurs doivent respecter les autres internautes tout comme les journalistes de la rédaction. Tout message agressif ou attaque personnelle envers un membre de la communauté sera donc supprimé. Si malgré tout, vous estimez que votre commentaire a été injustement supprimé, vous pouvez nous contacter sur Facebook ou par mail sur feedback@lessentiel.lu Enfin, si vous estimez qu’un message publié est contraire à cette charte, utilisez le bouton d’alerte associé au message litigieux.
«Ai-je le droit de faire de la promotion pour mes activités ou mes croyances?»
Les liens commerciaux et messages publicitaires seront supprimés des commentaires. L’équipe de modération ne tolérera aucun message de prosélytisme, que ce soit pour un parti politique, une religion ou une croyance. Enfin, ne communiquez pas d’informations personnelles dans vos pseudos ou messages (numéro de téléphone, nom de famille, email etc).
Les commentaires les plus populaires
Les derniers commentaires
Mais prenez le métro quoi, en France c'est pas donné non plus.
Justin bridé@ non et suis jamais monté dans un web taxi. Je suis une personne qui de temps à outre prend un taxi et qui a une connaissance taxi. Pour ça je défend les chauffeurs
J'ai moi-même été chauffeur de taxi à Bruxelles durant 15 ans et je peux vous assure que les frais d'exploitation sont énormes. Ne vous acharnez pas sur les taxis mais plutôt sur les décideurs.
@ mila, mdr tu n'est pas mila de chez web taxi ? ??? si bien entendu que c'est toi !
Justin bridé@: j’ai pas de centrale et suis pas chauffeur et tes idées c’est peut-être toi qui m’a plagié ! Va savoir!