C'est dans un coin de la tête de tous les patients qui passent la porte de l'hôpital: vais-je repartir avec une autre maladie que celle avec laquelle je suis entré? L'infection nosocomiale est par définition (nosos, maladie et komein soigner en grec ancien) celle que l'on contracte lors d'un séjour dans un établissement de santé et qui se déclenche généralement dans les 48 heures après l'admission.
Si toutes les infections ne sont pas enregistrées, a indiqué la ministre de la Santé, dans une réponse parlementaire au député Gusty Graas et Carole Hartmann, une étude européenne réalisée en 2016/2017 permet d'obtenir un aperçu de la situation au Luxembourg. Ainsi, selon les données transmises au Centre européen de prévention et de contrôle des maladies, «la prévalence nosocomiale était de 5,1% dans les hôpitaux du pays».
C'est-à-dire qu'en 2017 (derniers chiffres disponibles), sur 100 patients hospitalisés, 5 ont contracté une maladie nosocomiale. C'est un peu moins que la moyenne des 35 pays européens participant à l'étude (5,5). Le risque est globalement moindre au Grand-Duché que chez ses voisins (5,8% en France et 7,3% en Belgique), sauf en Allemagne (3,6%).
Résistance aux antibiotiques
Selon les estimations, ce sont ainsi près de 2 569 personnes qui, chaque année, seraient touchées au Luxembourg. Globalement, les infections les plus fréquentes sont les infections urinaires, les pneumonies, les infections du site opératoire (partie opérée) et les infections bactériennes (présence de germe dans le sang comme Escherichia coli, Staphylococcus aureus ou staphylocoque doré et Pseudomonas aeruginosa ou pyo).
Pour lutter contre ces infections, les établissements luxembourgeois peuvent compter sur 21 postes équivalents temps plein d'infirmiers hygiénistes (dont 5 au CHL, 5 aux HRS et 4,5 au CHEM). Des personnels «fortement mobilisés pour la gestion de l'épidémie», a salué la ministre de la Santé, qui a également évoqué la question des antibiotiques dans sa réponse parlementaire, de nombreuses infections nosocomiales y étant résistantes.
Elle s'est d'abord félicitée que la consommation d'antibiotiques en ambulatoire ait baissé de 9% entre 2014 et 2019. Elle a ensuite indiqué que le Plan national antibiotiques (PNA) 2018-2023 en cours continuait de mettre l'accent - auprès de la population et des professionnels de santé - sur le bon usage des antibiotiques.
(mc/L'essentiel)
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Les derniers commentaires
Les infirmières hygiénistes sont dans leurs bureaux toute la journée aucun risque d infections nosocomiales pour ells
attraper mais pas reconnue .je fait inflammation sur inflammation depuis apres interventions. quand je vais chez mon médecin. car je suis toujours en état grippal .on vous répond virus sur un autre virus .
et on nous casse les pieds avec la Covid ???!!!!
Le covid fait partie des infection nosocomiales.
J'ai toujours pensé que l'hôpital était un endroit très dangereux : plein de gens y meurent !
Je me suis choppé la rubéole après ma rhinoplastie à l'hopital. 7 jours horribles
Il y a un vaccin contre la rubéole....