
Idem à Luxembourg ! Il faut nettoyer le quartier d cela Gare!
16 avril 2018 14:20; Act: 16.04.2018 15:58 Print
Ces appartements sont souvent facilement reconnaissables. (photo: AFP)
Bagarres, portes murées, seringues abandonnées... la crise immobilière du début des années 2010 en Espagne a des conséquences inattendues. «Tu ne vis plus. Tu as plus peur chez toi que dehors»: Begoña Sebastian, experte-comptable de 51 ans, a été l'une des premières voisines d'un «narco-squat» dans son quartier populaire de Lavapiés, au centre de Madrid. Pendant trois ans, des trafiquants de haschich et de cocaïne ont élu domicile à l'étage en dessous du sien, dans un appartement vide, après sa saisie par une banque à une famille endettée.
Jusqu'à ce que cette brune au visage rond parvienne à faire évacuer l'appartement mi-mai 2016 et murer sa porte, pour éviter l'arrivée de nouveaux occupants. L'immeuble infesté de punaises, le va-et-vient incessant de clients à toute heure, les bagarres, la crainte d'une explosion au gaz causée par des squatteurs à l'esprit embué lui ont fait perdre le sommeil. «Tu finis par pleurer», dit cette femme qui baisse le ton quand elle passe près d'un des «narco-squats» qui ont proliféré à Lavapiés. Elle connaît par cœur l'adresse de chacun de ces appartements, qu'elle a appris à reconnaître de l'extérieur: porte d'entrée taguée ou enfoncée, vitres brisées et mal recouvertes par un bout de carton...
D'autres quartiers ont connu le même phénomène depuis deux ans, comme Puente de Vallecas à Madrid, ou El Raval, un dédale de rues dans le centre historique de Barcelone, déclenchant des manifestations de riverains, dont certains ont accroché à leurs fenêtres des draps rouges en signe de protestation. Bien que les manifestations soient nombreuses, les données sur le phénomène sont embryonnaires et le ministère de l'Intérieur assure ne disposer d'aucune statistique nationale sur ces «points de vente», renvoyant aux autorités régionales.
Dans la région de Madrid, la police nationale affirme avoir démantelé 105 «narco-squats» en 2017 et arrêté 314 personnes à cette occasion. La police n'a pas transmis à l'AFP de données antérieures. Dans le district de la vieille ville de Barcelone, la police catalane dénombrait, début avril, 17 appartements perquisitionnés en lien avec le trafic de drogue et 34 personnes arrêtées depuis le début de l'année.
La multiplication des logements vides hérités de la crise de 2008 qui a entraîné l'expulsion de milliers de familles de leur logement expliquerait le phénomène, selon les autorités. Ces habitations dévaluées appartiennent à des banques ou des fonds d'investissement qui évitent de les vendre pour l'instant, attendant que les prix remontent, et qui les délaissent parfois très longtemps. «Les immeubles (sont) dans un état de conservation déplorable, ce qui facilite les occupations», affirme Gala Pin, une élue de la mairie de Barcelone en charge du district de la vieille ville.
(L'essentiel/afp)
Vous venez de publier un commentaire sur notre site et nous vous en remercions. Les messages sont vérifiés avant publication. Afin de s’assurer de la publication de votre message, vous devez cependant respecter certains points.
Notre équipe doit traiter plusieurs milliers de commentaires chaque jour. Il peut y avoir un certain délai entre le moment où vous l’envoyez et le moment où notre équipe le valide. Si votre message n’a pas été publié après plus de 72h d’attente, il peut avoir été jugé inapproprié. L’essentiel se réserve le droit de ne pas publier un message sans préavis ni justification. A l’inverse, vous pouvez nous contacter pour supprimer un message que vous avez envoyé.
Votre message doit respecter la législation en vigueur et ne pas contenir d’incitation à la haine ou de discrimination, d’insultes, de messages racistes ou haineux, homophobes ou stigmatisants. Vous devez aussi respecter le droit d’auteur et le copyright. Les commentaires doivent être rédigés en français, luxembourgeois, allemand ou anglais, et d’une façon compréhensible par tous. Les messages avec des abus de ponctuation, majuscules ou langages SMS sont interdits. Les messages hors-sujet avec l’article seront également supprimés.
Dans votre commentaire, toute référence à une décision de modération ou question à l’équipe sera supprimée. De plus, les commentateurs doivent respecter les autres internautes tout comme les journalistes de la rédaction. Tout message agressif ou attaque personnelle envers un membre de la communauté sera donc supprimé. Si malgré tout, vous estimez que votre commentaire a été injustement supprimé, vous pouvez nous contacter sur Facebook ou par mail sur feedback@lessentiel.lu Enfin, si vous estimez qu’un message publié est contraire à cette charte, utilisez le bouton d’alerte associé au message litigieux.
Les liens commerciaux et messages publicitaires seront supprimés des commentaires. L’équipe de modération ne tolérera aucun message de prosélytisme, que ce soit pour un parti politique, une religion ou une croyance. Enfin, ne communiquez pas d’informations personnelles dans vos pseudos ou messages (numéro de téléphone, nom de famille, email etc).
Idem à Luxembourg ! Il faut nettoyer le quartier d cela Gare!
Le pire est à venir avec la surpopulation mondiale.
Je connais le quartier d'El Raval et effectivement depuis une dizaine d'années, c'est devenu un repaire de junkies, seringues par terre etc... dommage parce que c'était un quartier sympa avant... la crise de 2008 à fait énormément de dégâts en Espagne...
Les immeubles sont dans un état de conservation déplorable, ce qui facilite les occupations, ce qui n'est pas le cas au pays même dans le quartier de la gare heureusement !!!
Idem à Luxembourg ! Il faut nettoyer le quartier d cela Gare!
Je connais le quartier d'El Raval et effectivement depuis une dizaine d'années, c'est devenu un repaire de junkies, seringues par terre etc... dommage parce que c'était un quartier sympa avant... la crise de 2008 à fait énormément de dégâts en Espagne...
Le pire est à venir avec la surpopulation mondiale.
Les guerres servent à gérer la surpopulation ...