

Si c'est un homme,qu'il rentre en Espagne pour régler ses problèmes.
01 mars 2018 19:56; Act: 01.03.2018 20:53 Print
Carles Puigdemont a mûrement réfléchi sa décision. (photo: AFP/Lluis Gene)
Le président catalan destitué, l'indépendantiste Carles Puigdemont, a annoncé ce jeudi dans une vidéo postée sur les réseaux sociaux, qu'il renonçait à briguer la présidence de la Catalogne, afin d'y faciliter la formation d'«un gouvernement le plus rapidement possible». «J'ai informé le président du parlement catalan que, de manière provisoire, il ne présente pas ma candidature à l'investiture comme président», a dit M. Puigdemont dans une vidéo enregistrée en Belgique, où il s'est installé fin octobre.
Diaporama En images, l'histoire des rêves d'indépendance de la Catalogne«Dans les conditions actuelles, c'est la seule façon de pouvoir former un nouveau gouvernement, le plus rapidement possible», a-t-il dit, pour expliquer ce retrait. Depuis la victoire des indépendantistes aux élections régionales du 20 décembre, il était le seul candidat à la présidence de l'exécutif régional, tout en sachant qu'il serait arrêté et vraisemblablement écroué s'il rentrait de Belgique en Espagne.
Carles Puigdemont a proposé pour le remplacer la candidature du président d'une association indépendantiste, Jordi Sanchez, bien qu'il soit emprisonné depuis quatre mois. Sa région de 7,5 millions d'habitants est placée sous la tutelle de Madrid depuis la proclamation, restée sans effets, le 27 octobre à Barcelone d'une «République catalane». Dans un discours pugnace au ton solennel, devant les seuls drapeaux catalan et européen, M. Puigdemont a fustigé «les abus de l'État espagnol», qui cherche selon lui à «criminaliser l'indépendantisme».
«La Catalogne a gagné le droit à se convertir en une république indépendante», a-t-il réaffirmé. «Cet objectif est incontournable et c'est pourquoi il faudra continuer à faire de la politique depuis l'intérieur et depuis l'extérieur» du pays, a-t-il dit.
Il a réaffirmé que «la seule solution à un conflit politique est la politique» et de nouveau souhaité une médiation internationale. M. Puigdemont a en outre annoncé qu'une équipe d'avocats internationaux avait présenté jeudi une plainte en son nom contre l'État espagnol devant le comité des droits de l'homme des Nations unies, pour activement défendre ses droits.
Missatge institucional del president de la Generalitat de Catalunya https://t.co/acydz8HGlF
— Carles Puigdemont (@KRLS) 1 mars 2018
(L'essentiel/AFP)
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Si c'est un homme,qu'il rentre en Espagne pour régler ses problèmes.
Ça manque vraiment de sérieux! Proposer un prisonnier à la place d’un exilé. C’est comme choisir entre la peste et le choléra. Les catalans méritent mieux.. Il leur reste un mois pour trouver un représentant sérieux et cesser de se ridiculiser.
Je lui demanderai seulement une chose qu'il ne se présente plus avec le drapeau européen, son projet est incompatible avec le projet des fondateurs de l'Europe
Il faudrait tout simplement éliminer TOUTES les autonomies en Espagne., ou du moins leur limiter les pouvoirs sensiblement. Preuve est faite que c'est la racine du "bordel" administratif lent et coûteux de l'Espagne. Trop de politiciens "per capita" avec des pensions à vie très élevées. C'est la ruine de l'Espagne.
La mouche semble encore piquée au vif!! Je maintiens que le comportement des « dirigeants » catalans n’est pas sérieux. Puigdemont souhaitait Artadi pour créer 2 gouvernements catalans. Un en catalogne et l’autre à Bruxelles. Ce n’est pas sérieux et devient stupide.
Il m'en faut un peu plus cher ami :) Artadi voulait un seul gouvernement "sur place". Mais trouvez vous normal, que chaque candidat potentiel finisse en prison ou qu'on mêne des enquetes contre eux direct? Je suis content que ce soit fini avec Puigdemont, il était un obstacle, il ne manque plus que Rajoy et on pourra enfin commencer à discuter... Ce qui me pique au vif, ce sont des commentaires déb... du genre 09:37 où les catalans sont haineux, racistes et anti-européens... sans parler de la "fuite" des entreprises... en même temps, je ne vous apprends rien, plus c'est gros, et plus ca passe.
Mais que d'argents gaspillés, c'est incroyables... imaginez-vous le nombre d'école, de crèche, de service aux citoyens, etc... qui auraient pu être créés avec tout cet argent dépensés en voyages, reunions, avocats, etc. simplement pour ça les Catalans devraient réfléchir .
C'est hallucinant jusqu'où l'endoctrinement nationaliste de dizaines d'années peut pousser une région, avec comme résultat la division, le racisme, la haine, la fuite de 3.200 entreprises, bref tout ce qui est contraire aux valeurs de l'Union européenne
1. On ne peut pas être président si on n'est pas en règle avec la loi et on est en fuite. 2. Il aurait dû emprunter un autre chemin pour avoir plus d'autonomie pour la Catalogne. 3. De quel droit et sur quelles bases historiques la Catalogne devrait être indépendante ? 4. Ils ont réussi que la plupart des espagnols se mettent du côté de la Constitution, contre les catalans, mais est-ce qu'ils veulent provoquer une "guerre civile" comme en 1936? 5. Etant moi-même catalan, j'ai honte du la situation que ces personnes sont en train de provoquer. Vive la Catalogne espagnole! Vive une Espagne unie!
1. Rajoy n'est pas en règle avec la loi (Gurtel, Barcenas...), ca l'empêche pas d'être au pouvoir. 2. Ils ont essayé, mais pour discuter il faut être deux 3. La Catalogne a déjà été un état indépendant (il y a longtemps je vous l'accorde) 4. Vous vouliez une Espagne unie, c'est le cas, tous contre les catalans (l'ennemi commun qui rapproche) 5. La situation actuelle n'est pas du seul fait des catalans. Si Rajoy avait accepté la discussion, on n'en serait pas là, il n'y aurait pas eu de radicalisation ni les indépendentistes au pouvoir. Facile de vouloir tuer son chien en l'accusant de la rage.
1. Rajoy n'est pas inculpé, mais certains membres ou ex-membres de son parti. On ne juge pas Rajoy, mais Puigdemont. 2. Puigdemont cherche le dialogue sous ses conditions, c'est un monologue. 3. Dites-moi quand est-ce que la Catalogne a été indépendante ? Mes livres d'histoire ne s'en rappellent pas. Ils ne sont pas "falsifiés" comme les livres catalans 4. Una Grande y Libre ? C'est ce qui risque d'arriver si les catalans continuent, comme en 39. 5. Personne n'acceptera de discuter avec Puigdemont ni avec les indépendentistes enragés, sans programme de futur économique pour TOUS les catalans.