

une pension présidentielle de moins.
03 décembre 2020 08:50; Act: 03.12.2020 09:52 Print
À la télévision, «VGE» adresse en 1981 un «message de départ» aux Français, qu'il conclut sur un sinistre «au revoir». (photo: Capture d'écran )
L'ex-président Valéry Giscard d'Estaing, décédé mercredi des suites du Covid-19, à l'âge de 94 ans, a été l'auteur de quelques formules et petites phrases qui sont entrées dans l'histoire de la vie politique française.
- 10 janvier 1967: Il définit sa position dans la majorité gaulliste par la formule «oui, mais». De Gaulle répond le lendemain: «On ne gouverne pas avec des mais».
- 17 août 1967: Critiquant «l'exercice solitaire du pouvoir» du général de Gaulle, il affirme que «l'autorité du président de la République ne doit trancher qu'après les délibérations nécessaires».
- 22 avril 1974: Se lançant dans la campagne présidentielle, il déclare: «J'ai dit que je voulais regarder la France au fond des yeux, mais je voudrais aussi atteindre son cœur».
- 10 mai 1974: Lors du débat télévisé de l'entre-deux tours, il interrompt son adversaire: «Vous n'avez pas, Monsieur Mitterrand, le monopole du cœur, vous ne l'avez pas».
- 1974-1981: Au cours de son septennat, il développe trois concepts: «La France doit être gouvernée au centre» avec le soutien de «deux Français sur trois» pour construire une «société libérale avancée».
- 27 jan 1978: «Je suis venu vous demander de faire le bon choix pour la France», lors des législatives de mars.
- 5 mai 1981: Débat d'entre-deux tours. «M. Mitterrand, vous gérez le ministère de la parole depuis 1965 et moi je gérais la France». «Vous êtes l'homme du passé». À quoi le candidat socialiste réplique: «Et vous, l'homme du passif».
- 19 mai 1981: À la télévision, il adresse un «message de départ» aux Français, qu'il conclut sur un sinistre «au revoir», avant de se lever et de quitter le studio en direct devant la caméra qui filme son fauteuil vide.
- 17 décembre 1981: Après son échec à la présidentielle qu'il imputera pour partie à la «trahison» de Jacques Chirac: «J'ai jeté la rancune à la rivière».
- 11 juin 1991: «J'ai connu des chefs d’État qui mentent», mais «je ne crois pas avoir jamais dit une chose qui fut fausse».
- 21 septembre 1991: Au Figaro-Magazine: «Le type de problème auquel nous aurons à faire face se déplace de celui de l'immigration vers celui de l'invasion». Il recommande de «revenir à la conception traditionnelle de l'acquisition de la nationalité française: celle du droit du sang».
- 25 septembre 2001 : Persuadé que la candidature Chirac peut être handicapée par les affaires, il se dit prêt, peu gêné par ses 75 ans: «J'ai l'âge du Premier ministre chinois, l'homme le plus populaire dans son pays».
- 15 décembre 2004 : Reçu à l'Académie française à 78 ans: «À mon âge, l'immortalité est devenue une valeur refuge».
- 21 avril 2005: Le projet de Constitution européenne «est un texte facilement lisible, limpide et assez joliment écrit. Je le dis d'autant plus aisément que c'est moi qui l'ai rédigé». Il ajoutera: «C'est une bonne idée d'avoir choisi le référendum, à condition que la réponse soit oui».
(L'essentiel/afp)
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L'homme le plus intelligent que j'ai jamais vu.
On dit jamais deux sans trois, qui sera le troisième.
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oui tu as raison car L'ancien député de l'Aisne René Dosière, spécialiste des comptes publics avait calculé qu'en 2018, la dépense totale pour les collaborateurs et le loyer des trois ex-présidents (Hollande, Sarkozy, Giscard) se montait à 2 342 707 euros, auxquels s'ajoutent les frais de sécurité, pour un coût total de 3,8 millions d'euros pour 2018.
soit dix fois moins que ce qu'un pays de 300 000 nationaux donne pour son monarque et si on rapporte la somme au nombre d'habitants , c'est 1000 fois moins qu'au GDL. De plus il y a une énorme différence , ce Président à été élu par la majorité des Français.
On dit jamais deux sans trois, qui sera le troisième.
L'homme le plus intelligent que j'ai jamais vu.
Vous ne m'avez jamais rencontré ?
Giscard qui? Il a joué au PSG ou à Marseille?
pauvre destin du pull vert rouge qui n a pas était gracie. encore un innocent qui paye de sa vie