
Pour tourner un film sur les années 60, certains quartiers d'Athus sont parfaits
04 septembre 2020 15:36; Act: 04.09.2020 16:26 Print
Entité de plus de 7 557 habitants très liée avec le Grand-Duché, Athus défraie régulièrement la chronique dans la colonne des faits divers. L'ancienne cité sidérurgique de la commune d'Aubange traîne un lourd passif au niveau de son image, mais une nouvelle dynamique semble peu à peu se mettre en place pour que l'on oublie peu à peu les côtés «sombres» et «criminels» qui continuent à lui coller à la peau.
Dorénavant, moins de 500 mètres après avoir franchi la frontière en venant de Pétange ou de Rodange, vous allez tomber nez à nez avec une énorme fresque dessinée sur une des façades du centre culturel local, situé au numéro 6, de la rue du Centre.
Kahler, source d'inspirations
«On a vraiment envie de redorer notre image», nous a précisé un des responsables de l'Agence de développement local (ADL) de la commune d'Aubange. «Se faire passer pour un "petit Charleroi" ou un "petit Chicago" n'est pas toujours très gratifiant. Grâce à cette fresque réalisée par Pablito Zago, on aimerait que les gens parlent d'Athus autrement. Cette première œuvre n'est pas consensuelle et on va continuer de la sorte sur un des murs de la bibliothèque communale et le long de la rue de Rodange, notamment».
Et les responsables de ce premier projet estimé à 12 000 euros ne s'en cachent pas. Des inspirations sont venues du petit village de Kahler dans la commune de Capellen au Grand-Duché. «On a été voir ce qui avait été réalisé là-bas et c'était très encourageant», reconnaît-on du côté de l'ADL, qui nous rappelle également que 66% des frontaliers de la commune d'Aubange travaillent au Luxembourg.
(fl/L'essentiel )
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Pour tourner un film sur les années 60, certains quartiers d'Athus sont parfaits
Il ne faut pas non plus croire que dessiner des fresques va régler tous les problèmes. Cela reste quand même une bonne initiative. En espérant que les vrais problèmes de sécurité principalement soient également traités.
Malheureusement, cela ne changera pas le fond du problème, ni le quotidien des habitants.
Dessiner une fresque pour éliminer les problèmes... Une vraie réaction de bobos ou hippies. Ce sont les infrastructures, la sécurité et probablement une meilleure gestion de l'argent public qu'il faudrait faire.
bonne initiative, j'espère qu'ils s'inspireront aussi de kahler pour le côté culturel
Manque la police et les frontières ;-) ca ira ensuite
Malheureusement, cela ne changera pas le fond du problème, ni le quotidien des habitants.
Pour tourner un film sur les années 60, certains quartiers d'Athus sont parfaits