
Non seulement les caisses automatiques suppriment des emplois, mais ells font courir un risque juridique accru sur les clients. Cette histoire ne serait pas arrivé si un agent de caisse s'était occupé de cela.
11 octobre 2018 13:05; Act: 11.10.2018 13:15 Print
La jeune femme a raconté sa mésaventure sur Twitter.
Vous ne passerez plus en caisse de la même façon après avoir lu l’histoire d’Émilie: cette jeune Alsacienne fait le buzz sur Twitter, grâce à son histoire rocambolesque chez Ikea Strasbourg. Lundi 1er octobre, elle va dans le magasin avec son père pour acheter quatre tupperwares en verre repérés sur Internet, passe à la caisse automatique et prend tout naturellement la direction de la sortie. «Le vigile nous stoppe en disant qu’on a mal bippé les tupp»: il fallait en effet passer la boîte plus le couvercle, ce qu’elle a oublié de faire.
L’agent de sécurité, plutôt bienveillant, appelle son supérieur - c’est la procédure - et c’est là que la journée cauchemardesque commence pour Émilie et son père. Alors qu’ils reconnaissent leur erreur et qu’ils acceptent de payer, le directeur les accuse de vol et veut leur faire signer une déclaration en ce sens, ce que les deux «têtes en l’air» refusent. Il appelle alors la police. «On vous embarque pour vol à l'étalage organisé», lance la policière et deux brigadiers emmènent père et fille séparément au commissariat et «si tu cours, je te tase», rajoute la fonctionnaire. «On arrive et là on nous lâche qu'on va être en garde à vue 24h!», explique Émilie. «On doit enlever nos lacets et tout ce qu'on a dans nos poches (…) Je dois enlever mon soutif devant tout le monde» et on lui coupe les ficelles de son jogging.
Bon je vais raconter comment je suis allée en garde à vue à cause des tupperware d'IKEA pic.twitter.com/qAL3CMaVBW
— Emilie (@thepeacefulriot) 9 octobre 2018
Puis les équipes changent au commissariat et celle qui prend le relais est un peu interloquée de leur présence dans leurs locaux. Après trois heures en garde à vue, un test ADN et la fameuse photo avec nom, prénom, taille et poids, «on nous rend nos affaires et on nous raccompagne à la sortie». «Morale de l'histoire: scannez bien vos articles et n'oubliez pas que vous pouvez aller en garde à vue pour des tupp mdr», conclut la jeune femme, plutôt philosophe.
Son histoire a été retweetée plus de 33 000 fois et a suscité plus de 1 400 commentaires. Le bad buzz est remonté jusqu’aux oreilles d’Ikea France, qui a présenté ses plus plates excuses à ses malheureux clients et a retiré sa plainte.
IKEA France a été informée d'un incident survenu le 1er octobre dans l'un de ses magasins. Nous privilégions toujours le dialogue et regrettons sincèrement cette situation. Nous nous engageons à retirer notre plainte et nous présentons nos excuses.
— IKEA France (@IKEA_France) 10 octobre 2018
(mc/L'essentiel)
Vous venez de publier un commentaire sur notre site et nous vous en remercions. Les messages sont vérifiés avant publication. Afin de s’assurer de la publication de votre message, vous devez cependant respecter certains points.
Notre équipe doit traiter plusieurs milliers de commentaires chaque jour. Il peut y avoir un certain délai entre le moment où vous l’envoyez et le moment où notre équipe le valide. Si votre message n’a pas été publié après plus de 72h d’attente, il peut avoir été jugé inapproprié. L’essentiel se réserve le droit de ne pas publier un message sans préavis ni justification. A l’inverse, vous pouvez nous contacter pour supprimer un message que vous avez envoyé.
Votre message doit respecter la législation en vigueur et ne pas contenir d’incitation à la haine ou de discrimination, d’insultes, de messages racistes ou haineux, homophobes ou stigmatisants. Vous devez aussi respecter le droit d’auteur et le copyright. Les commentaires doivent être rédigés en français, luxembourgeois, allemand ou anglais, et d’une façon compréhensible par tous. Les messages avec des abus de ponctuation, majuscules ou langages SMS sont interdits. Les messages hors-sujet avec l’article seront également supprimés.
Dans votre commentaire, toute référence à une décision de modération ou question à l’équipe sera supprimée. De plus, les commentateurs doivent respecter les autres internautes tout comme les journalistes de la rédaction. Tout message agressif ou attaque personnelle envers un membre de la communauté sera donc supprimé. Si malgré tout, vous estimez que votre commentaire a été injustement supprimé, vous pouvez nous contacter sur Facebook ou par mail sur feedback@lessentiel.lu Enfin, si vous estimez qu’un message publié est contraire à cette charte, utilisez le bouton d’alerte associé au message litigieux.
Les liens commerciaux et messages publicitaires seront supprimés des commentaires. L’équipe de modération ne tolérera aucun message de prosélytisme, que ce soit pour un parti politique, une religion ou une croyance. Enfin, ne communiquez pas d’informations personnelles dans vos pseudos ou messages (numéro de téléphone, nom de famille, email etc).
Non seulement les caisses automatiques suppriment des emplois, mais ells font courir un risque juridique accru sur les clients. Cette histoire ne serait pas arrivé si un agent de caisse s'était occupé de cela.
Qu'ils dégagent le chef du garde de sécurité pour bien faire, c'est une faute ! Downside supplémentaire : leur ADN fait partie de la grande base de donnée de la police française !
Pour certains commentateurs, un vol (sans doute involontaire) de couvercles c'est grave! Mais lorsque l'enseigne Suédoise et son patron milliardaire qui réside en Suisse, organise des montages juridiques pour échapper aux millions d'impôts qu'il devrait payé , c'est légal... Pour moi c'est "le monde à l'envers"
Tupperware c est un Tupperware et IKEA c est IKEA
et voilà à toujours vouloir automatiser tout, c'est tout à fait normal
bonjour, elle aurait signé payé et serait rentré chez elle. Tous les personnes qui sortent sans payé dise que s'est un oublie.
Négligences dans les structures : des test ADN devraient être fait obligatoirement lors des enquêtes
Il est décédé le grand patron en Suisse
Quand même, si IKEA a arrêté ces gens, c'est qu'ils ont vu qu'ils scannaient mal les codes. Donc plutôt que de leur dire, ils les ont laissé sortir pour les coincer. Vous voyez la mentalité ?