Rentrée scolaire 2010/2011120 595 élèves retourneront sur les bancs de l'école
LUXEMBOURG - Alors que la rentrée scolaire n'aura lieu que le 15 septembre prochain, le nombre d'élèves inscrits dans les écoles luxembourgeoises est d'ores et déjà connu. Et il est en hausse.
L'enseignement secondaire technique accueillera la majorité des nouveaux élèves inscrits pour l'année scolaire 2010/2011.
L'année scolaire 2010/2011 sera celle qui prendra en charge le grand nombre d'élèves depuis ses cinq dernières, selon les chiffres du ministère de l'Éducation nationale publiés vendredi. Avec un total de de 120 595 élèves qui s'apprêtent à effectuer leur rentrée, le système éducatif luxembourgeois enregistre quelque 2 000 élèves supplémentaires par rapport à l'année 2009/2010.
Un chiffre en hausse, lié notamment à la hausse démographique, qu'il faut toutefois nuancer, comme le précise Myriam Bamberg, porte-parole de la ministre de l'Éducation nationale et de la formation professionnelle. «Par rapport à l'an passé, il prendre en compte le fait que 600 adultes supplémentaires reprennent leurs études, auxquels il faut ajouter environ 2 000 élèves qui avaient abandonné leurs études et qui les reprennent. Donc en réalité, la hausse est d'environ 1 200 élèves.»
Hausse constate des élèves orientés vers le secondaire technique
Dans le détail, c'est principalement l'enseignement post-primaire qui enregistre la plus grande hausse, avec 39 680 élèves inscrits pour cette rentrée, contre 38 827 l'an dernier. Et comme depuis de nombreuses années, l'enseignement technique secondaire tire son épingle du jeu.
«Il existe de multiple facteurs pour expliquer cet état de fait, indique Myriam Bamberg, contactée par lessentiel.lu. Parmi eux se trouve la hausse constante des élèves orientés vers l'enseignement technique en fonction des résultats scolaires, tout comme le fait que les élèves issus de familles primo-arrivantes sont majoritairement orientés vers ce type d'enseignement. Tout comme les "élèves décrocheurs" qui avaient abandonné leurs études et qui les reprennent.»
Jean-Michel Hennebert/lessentiel.lu