Au Luxembourg – 2 500 lycéens: «Nous devons être unis» pour le climat

Publié

Au Luxembourg2 500 lycéens: «Nous devons être unis» pour le climat

LUXEMBOURG - Au moins 2 500 personnes manifestent pour la défense du climat, ce vendredi, dans les rues de Luxembourg-Ville.

«Êtes vous prêts? Oui! Les politiciens sont-ils prêts? Non!». L’un des slogans les plus scandés, vendredi matin, devant la gare de Luxembourg, où des centaines de lycéens ont répondu à l’appel de Youth for Climate. D'après une estimation de la police, quelque 2 500 jeunes manifestent. Munis de nombreuses pancartes, ils reprennent en chœur les slogans lancés par le speaker dans son mégaphone. «Nous sommes là pour notre avenir et celui de nos enfants. Il faut que nos politiciens nous entendent», lance une jeune fille venue avec ses amies.

Le groupe discute de propositions à soumettre aux dirigeants. «Trop de plastiques, trop de gaz à effet de serre. Il est grand temps d’opérer un vrai changement», lance une autre lycéenne, avec détermination. Vers 10h30, d’autres groupes arrivent de la gare pour gonfler le cortège. La foule compacte se met en place pour débuter la marche, bien encadrée par la police.

«Être unis dans ce combat»

Vers 10h40, le cortège a lentement commencé à se mettre en route, avec une ambiance qui est montée d'un cran. Dans l'avenue de la Liberté, le cortège s'étire, à côté des rails du tram, sur une bonne centaine de mètres. Vers 11h30, la manifestation franchit le pont Adolphe, pour se diriger vers le centre ville, puis le Glacis, la destination finale. «Nous devons être unis dans ce combat, les politiciens devraient nous écouter», lance une étudiante italienne. «Ils peuvent voir aujourd'hui que nous sommes déterminés».

Pour la jeune femme, «le changement commence à l'école, avec l'éducation. Nous devons grandir avec cela à l'esprit». Car la situation est critique. «Le niveau des océans monte, la glace fond et les gens surpêchent. Ce sont quelques-uns des plus gros problèmes. Les politiciens ne semblent pas s'en soucier».

Une jeune fille estime que «les politiciens ne nous considèrent pas importants, mais un jour, notre génération entrera dans les gouvernements». Sera-t-il encore temps de sauver le climat? Pas sûr. «Nous n'avons plus beaucoup de temps», s'inquiète la maman d'une jeune militante. «C'est maintenant ou jamais. Cet événement aidera au moins les gens à faire passer le mot dans les familles».

(yb/L'essentiel)

Ton opinion