Déclaration d'intentionÀ Hiroshima, le G7 veut la fin des armes nucléaires
Les ministres des Affaires étrangères des pays les plus puissants du monde, réunis au Japon, ont réclamé «un monde sans armes nucléaires».

Les chefs de la diplomatie du G7 sont réunis à Hiroshima, première ville à avoir été visée par une bombe atomique.
Les chefs de la diplomatie des pays du G7 ont plaidé lundi au Japon pour «un monde sans armes nucléaires», dans une déclaration dite de Hiroshima, après une visite historique de l'Américain John Kerry au mémorial de cette ville symbole de la bombe atomique. «Nous réaffirmons notre engagement à réaliser un monde plus sûr et à créer les conditions d'un monde sans armes nucléaires», ont-ils dit, citant parmi les défis «les provocations répétées de la Corée du Nord».
Cette réunion préparatoire des ministres des Affaires étrangères des pays du G7, avant un sommet fin mai au Japon des chefs d'État et de gouvernement, s'est focalisée sur le désarmement et la non-prolifération nucléaire. Les réunions des chefs de la diplomatie se tenaient dans la ville martyre du feu nucléaire, à Hiroshima. Les ministres des sept puissances ont souligné l'importance de cette rencontre, «71 ans après la Seconde Guerre mondiale, théâtre d'une horreur sans précédent dans le monde». «Au fil des années, il y a eu une réduction significative des arsenaux nucléaires des États dotés de l'arme nucléaire», ont-ils salué, tout en appelant à plus de «transparence».
Un peu plus tôt, John Kerry, premier secrétaire d'État et plus haut responsable gouvernemental américain à se rendre à Hiroshima, avait visité, en compagnie de ses homologues, le musée du Mémorial de la paix, témoignage du bombardement atomique qui a dévasté la ville et fait 140 000 victimes, le 6 août 1945. «Cela nous rappelle avec force et dureté que nous avons non seulement l'obligation de mettre un terme à la menace des armes nucléaires, mais que nous devons aussi tout faire pour éviter la guerre», a écrit le ministre sur le livre d'or.
(L'essentiel/AFP)