À Luxembourg-Ville «L'ancien abattoir ne deviendra pas des Rives de Clausen bis»
LUXEMBOURG – Trois projets ont été sélectionnés pour l'aménagement de l'ancien abattoir de Hollerich, qui sera connecté au campus scolaire et à la future Porte de Hollerich.
- par
- Jérôme Wiss
L'entrée dans la capitale en arrivant de l'A4, pour le moment plutôt austère, va complètement changer d'aspect à moyenne échéance. Un nouvel éco-quartier, la Porte de Hollerich, y est en préparation. «C'est un très grand projet qui se fera par phases», pointe la bourgmestre DP de la capitale, Lydie Polfer. «Nous espérons pouvoir soumettre le premier PAP (Plan d'aménagement particulier) à la fin de l'année».
En attendant, un autre projet qui changera aussi le paysage de l'entrée de ville, avance. L'ancien abattoir de Hollerich doit également être réaménagé. Un concours d’idées est en cours et le jury a sélectionné trois projets sur les six qui lui avaient été soumis. «Il fallait trouver les bonnes idées pour réaménager cet endroit emblématique», développe la bourgmestre, qui est aussi membre du jury. Le site est proche d'un grand campus, d'un quartier résidentiel et jouxtera la Porte de Hollerich.
Skateboard, créatifs et verdure
Le défi est donc de relier tout ça «sans faire ombrage au quartier résidentiel», explique Lydie Polfer. Il doit aussi permettre aux milliers de lycéens du Forum Geesseknäppchen de se retrouver «sans mettre en danger la qualité de vie des résidents». «L'ancien abattoir ne deviendra pas les deuxièmes Rives de Clausen», opine le premier échevin Serge Wilmes. «Ce sera bien intégré dans le quartier pour que tout le monde puisse en profiter».
Lequel des trois projets (voir les photos dans le diaporama en haut de l'article) préférez-vous?
Le jury rencontrera les responsables des trois projets sélectionnés le 28 juin. Il proposera un gagnant au futur conseil communal issu des élections du 11 juin. Le futur site, qui proposera un espace de restauration, comprendra aussi des jardins communautaires, fera la part belle aux créatifs et à la verdure. «Il y aura des possibilités pour les jeunes artistes de s'y rencontrer et de créer», ajoute la bourgmestre. En outre, «le skateboard y aura toujours sa place». Les nombreuses œuvres de street art qui ont vu le jour ces dernières années sur les murs des anciens abattoirs seront-elles préservées ou intégrées au projet? «Je l'espère», glisse Lydie Polfer.

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