Phase à froid – ArcelorMittal supprime 1 300 emplois à Liège

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Phase à froidArcelorMittal supprime 1 300 emplois à Liège

Le géant mondial de l'acier ArcelorMittal a annoncé jeudi son intention de fermer plusieurs outils de transformation et finition de l'acier (phase à froid) à Liège en Belgique.

Le géant mondial de l'acier ArcelorMittal a annoncé jeudi son intention de fermer plusieurs outils de transformation et finition de l'acier.

Le géant mondial de l'acier ArcelorMittal a annoncé jeudi son intention de fermer plusieurs outils de transformation et finition de l'acier.

AFP

Cette annonce devrait entraîner la perte de 1 300 emplois, a-t-on appris de source syndicale. «C'est 1 300 (emplois supprimés) en plus des 790» concernés par la fermeture de la fabrication de l'acier brut ou «phase à chaud» annoncée en octobre 2011, a déclaré un responsable local du syndicat CSC, David Camerini. Les outils concernés par une fermeture définitive sont notamment une cokerie, deux «centrales d'énergie», un «train large bande», une filière de laminage à froid, a précisé l'agence de presse Belga, alors qu'un comité d'entreprise extraordinaire était en cours à Liège.

Lors d'un accord sur le plan social lié à la fermeture de la phase à chaud trouvé le 30 novembre après des semaines de tensions avec les syndicats, la direction d'ArcelorMittal avait pourtant confirmé son intention d'investir 138 millions d'euros dans sa «phase à froid» à Liège, qu'elle décrivait comme «stratégique». Mais les syndicats ont dénoncé depuis plusieurs semaine les retards pris dans la concrétisation de ces projets.

Les organisations syndicales ont appelé à la grève sur l'ensemble des sites du groupe à Liège, selon Belga. Réclamant à nouveau une «nationalisation» des outils pour relancer une sidérurgie intégrée à Liège, le syndicat socialiste FGTB avait annoncé dès mercredi «un mot d'ordre de grève immédiate» en cas d'annonce de nouvelles fermetures, ainsi qu'une «manifestation d'envergure» à Luxembourg, le siège du groupe, «en liaison avec des organisations syndicales d'autres pays». «Il faut d'urgence jeter le groupe ArcelorMittal hors de Liège», avait estimé le syndicat dans un communiqué.

(L'essentiel Online/AFP)

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