Coincé chez IneosAutour de Chris Froome, les portes se referment
Le Britannique n’a pas caché ses envies d’ailleurs. Mais entre sa forme incertaine et son salaire astronomique, il risque de faire le Tour de France et de finir la saison à Ineos.

Chris Froome se trouve dans une situation inconfortable.
Des coéquipiers qui n’ont pas l’intention de se laisser marcher sur les pieds, un manager en qui il n’a plus confiance et un état de forme, une année après sa grave blessure au fémur, impossible à jauger. Voilà la situation très contrastée dans laquelle se trouve Chris Froome actuellement. Une réalité, celle de l’équipe Ineos avec qui son contrat court jusqu'à la fin de l’année, que le quadruple vainqueur du Tour de France cherche à fuir. Non sans se heurter à deux problèmes de taille, révèle le journal L’Équipe.
Le premier concerne donc son niveau actuel. La dernière fois que le Britannique a pu essayer de mesurer sa forme physique en compétition, c’était en février, lors d’un Tour des Émirats arabes unis qui n’a même pas pu aller à son terme. Avant ça, il était occupé à se remettre de sa fracture du fémur contractée lors du Critérium du Dauphiné, en juin dernier.
«4,6 millions d'euros par an»
Engager un coureur sur la base d’un palmarès qui prend gentiment la poussière comporte déjà des risques. Mais pour ça, il faudrait surtout qu’une équipe accepte de casser sa tirelire. Le salaire de Chris Froome est estimé à plus de 4,5 millions d'euros par an. Voilà qui en retient plus d’un à entreprendre des démarches sérieuses pour s’attacher les services de «Froomy».
Pourtant, l’ancien leader de la Sky multiplie les appels du pied pour changer d’air au plus vite. Le Tour de France, qui devrait se courir du 29 août au 20 septembre, approche. Et avec lui une sérieuse menace pour le Britannique: celle de ne pas être le numéro 1 du Team Ineos et, donc, de ne pas avoir toutes les cartes en main pour accrocher son nom au palmarès de la Grande Boucle une cinquième fois.
Geraint Thomas et Egan Bernal, ses deux coéquipiers, respectivement vainqueurs en 2018 et 2019, rêvent eux aussi de succès. Aucun des trois n’entend partager le leadership. Selon L’Équipe, Dave Brailsford, le manager d’Ineos, aurait assuré personnellement aux trois hommes qu’eux seuls seraient les leaders pour le prochain Tour. Avant que tous trois ne mettent en commun ses promesses et ne se rendent compte de la supercherie. Vous avez dit ambiance?
(L'essentiel)