BB Brunes: «Il se peut qu'un jour on écrive aussi en anglais»
ESCH-BELVAL - Les BB
Brunes, idoles des jeunes, ont répondu aux questions de «L'essentiel» avant de monter sur scène, jeudi soir.

Tout ce qu'ils touchent devient or: ici, BB Brunes dans le hall de la Rockhal.
«L'essentiel»: Vous chantiez en anglais au début. Qui de vous a décidé d'opter pour le français?
Adrien: Je pense que ça s'est fait naturellement, une fois qu'on est tombés sur un producteur prêt à bosser sur notre album. De plus, à cette époque, j'écoutais pas mal de Gainsbourg.
Ne vous êtes-vous pas dit que ça allait vous limiter sur le marché international?
Félix: Si (rires). Pas tout de suite, mais là, maintenant, oui.
A.: Je pense qu'on est encore jeunes, et qu'il y a plein de choses qu'on a envie d'essayer. Il se peut qu'un jour on écrive aussi en anglais. On a repris des cours.
Votre image est très «sixties». Qu'est-ce qui vous attire dans cet univers? L'imagerie, les disques...
F.: Pour moi, ce sont certains groupes. L'imagerie c'est pas trop mon truc.
A.: On m'a fait découvrir des artistes comme Richard Bell, et ça m'a inspiré. Du coup, j'ai voulu être dans ce délire.
Si ça n'avait pas marché pour vous, auriez-vous pu tenter l'expérience d'une émission de téléréalité pour percer?
A.: Pas question! Si ça n'avait pas marché, on aurait continué à faire de la musique dans notre cave.
F.: Autant il y a des gens qui s'en sont pas mal sortis - je pense à Doré ou à Olivia Ruiz - autant je pense qu'une émission comme la «Star Academy» ne nous aurait pas enrichis.
A.: Ça m'aurait plutôt grillé. C'est trop formaté tout ça.
B.B. (Brigitte Bardot) était la compagne mais aussi la muse de Gainsbourg. Aujourd'hui, quelle est la personnalité féminine qui vous inspire et avec laquelle vous voudriez enregistrer?
A.: Pour moi, ce serait VV des Kills.
F.: J'aime bien Eva Mendes, en ce moment (rires), même si je crois qu'il vaudrait mieux qu'elle reste actrice.
Recueilli par Kalonji Willy Tshinza