Grammy Awards: Beyoncé reine suprême, Harry Styles album de l’année

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Grammy AwardsBeyoncé reine suprême, Harry Styles album de l’année

La chanteuse américaine Beyoncé est devenue dimanche soir, l’artiste la plus couronnée de l’histoire des Grammy Awards. Mais c’est Harry Styles qui a remporté le prix de l‘album de l’année.

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Beyoncé est devenue dimanche l'artiste la plus couronnée de tous les temps aux Grammy Awards, à Los Angeles.

Beyoncé est devenue dimanche l'artiste la plus couronnée de tous les temps aux Grammy Awards, à Los Angeles.

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Lizzo a de son côté remporté le prix de l'enregistrement de l'année pour «About Damn Time».

Lizzo a de son côté remporté le prix de l'enregistrement de l'année pour «About Damn Time».

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La chanteuse américaine est devenue dimanche l’artiste la plus couronnée de tous les temps aux Grammy Awards, à Los Angeles. Avec déjà quatre récompenses, Beyoncé qui a sorti l’été dernier son dernier album «Renaissance», un opus aux accents dance, house et disco, comptera désormais au moins 32 gramophones dans son armoire, soit un de plus que le chef d’orchestre Georg Solti.

Elle devra cependant encore attendre pour la récompense suprême, le prix de meilleur album de l’année, qui est revenu au chanteur britannique Harry Styles, une victoire surprise.  La sensation pop a raflé la récompense la plus convoitée de cet équivalent des Oscars pour la musique grâce à «Harry’s House», son troisième opus. Un disque où les synthétiseurs et l’acoustique douce s’accompagnent de paroles très personnelles, pour en faire l’album le plus intime de la star britannique.

Une robe à traine argentée

Sa sortie a permis à l’ancien membre du boys band One Direction d’accéder au statut de star appréciée du plus grand nombre. «Cela n’arrive pas si souvent à des gens comme moi et c’est tellement chouette», a dit le chanteur sur la scène de Los Angeles de la 65e cérémonie des Grammy Awards.

Arrivée un peu en retard, «Queen B» n’était pas encore là qu’un premier gramophone lui était destiné, celui de la meilleure chanson R&B pour «Cuff it»» Dans une robe à traine argentée, elle est ensuite montée sur scène pour récupérer celui du meilleur album dance/électronique, sous les yeux brillants de son époux, le rappeur Jay-Z. «J’essaye de ne pas être trop émue», a-t-elle lancé, remerciant tour à tour ses parents, son «magnifique mari» et ses «trois beaux enfants» et «la communauté queer» qui l’a toujours soutenue.

Bad Bunny, le succès hispanophone

La soirée, animée par l’humoriste Trevor Noah, s’est ouverte sur une prestation sur scène du prince du reggaeton portoricain Bad Bunny, l’un des artistes au plus gros succès commercial dans le monde en 2022. Nommé dans trois catégories, il a remporté pour l’instant un gramophone.

Avec les nominations pour cette édition, Beyoncé avait égalé le record de son mari, Jay-Z, comme artiste le plus nommé de l’histoire de ces récompenses (88).

La jeune chanteuse américaine de jazz Samara Joy a remporté le très prisé Grammy Award de la révélation de l’année. Cette Afro-américaine de 23 ans originaire du Bronx à New York a triomphé face à la pop-star brésilienne Anitta, au duo franco-américain DOMi & JD Beck ou encore aux rockers italiens de Maneskin.

L'actrice Viola Davis couronnée

D’autres stars brillent dans cette édition, comme le rappeur Kendrick Lamar qui a déjà engrangé trois récompenses sur huit nominations, avec la meilleure performance rap et la meilleure chanson rap pour «The Heart Part 5» et le meilleur album, avec «Mr. Morale & the Big Steppers».

La star américaine de folk-rock Brandi Carlile, sept nominations, en a déjà transformées trois en gramophones, dont la meilleure chanson rock et meilleure performance rock avec «Broken Horses».

Parmi les premières sensations de la pré-cérémonie, l’actrice Viola Davis est entrée dans le club très fermé des artistes ayant remporté les quatre grandes récompenses américaines, l’Oscar (cinéma), l’Emmy (télévision), le Tony (théâtre) et dimanche soir un Grammy, dans la catégorie «livre audio, narration» pour ses mémoires «Finding Me». C’est la 18e artiste à accomplir cette performance exceptionnelle, baptisée «EGOT», après notamment Whoopi Goldberg, Mel Brooks, ou Rita Moreno.

Taylor Swift enfin sacrée?

Première récompense du genre dans toute l’histoire des Grammys, le prix de la meilleure musique d’un jeu vidéo est allé à l’Américaine Stephanie Economou, pour la musique d’«Assassin’s Creed Valhalla: Dawn Of Ragnarok».

Taylor Swift, venue de la country et devenue une immense popstar, pourrait de son côté enfin décrocher un Grammy, dans la catégorie «titre de l’année» avec la version longue de son «All too well». Un morceau sorti en 2012 mais réenregistré avec suffisamment de différences pour qu’il puisse concourir à nouveau.

(AFP)

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