Bilan 2012 – BGL BNP Paribas a fini de liquider sa dette grecque

L'État luxembourgeois a touché 64,5 millions d'euros de dividendes sur un total de 189,7 millions, au titre de son actionnariat à 34 % dans BGL BNP Paribas, qui a publié ses résultats 2012 jeudi. Une rente qui a vocation à disparaître. «La participation de l'État est transitoire, il y aura à terme un désengagement dont le calendrier n'est pas encore arrêté», a déclaré Georges Heinrich, président du conseil d'administration.

Parmi les autres chiffres reliés au pays, la banque a indiqué détenir 42 millions d'euros de dettes luxembourgeoises, et en avoir acheté lors du dernier emprunt de 750 millions en mars dernier. «On aimerait détenir plus de dette luxembourgeoise, mais il n'y en a plus en stock», a commenté Eric Martin, président du comité de direction.

«On est passé de 942 millions d'euros fin 2010 à 720 millions aujourd'hui», a détaillé Carlo Thill, président du comité de direction. BGL BNP Paribas a fini de liquider sa dette grecque, qui a fortement pesé sur les comptes en 2011. Elle reste exposée à hauteur de 235 millions d'euros au Portugal et 5 millions d'euros à Chypre.

Des éléments exceptionnels qui expliquent en partie un recul du résultat net à 267 millions d'euros l'an passé (298 millions d'euros en 2011). «Visuellement, c'est en baisse, mais qualitativement, ces 267 millions de bénéfices sont meilleurs que ceux de l'année précédente, les résultats des métiers sous-jacents sont bons», nuance Carlo Lessel, directeur financier. Les produits d'assurance vie ont par exemple connu une hausse de 41 % en 2012.

Mathieu Vacon