De retour – Blur reprend son exploration de la pop

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De retourBlur reprend son exploration de la pop

Douze ans après son dernier album, la bande à Damon Albarn offre un retour-surprise à ses nombreux fans.

Pendant que l’ex-Oasis Noel Gallagher, avec son second album solo paru en mars reste dans les clous d’un rock britannique classique, Damon Albarn et Blur continuent d’élargir les horizons avec un album urbain où rock et électro se mêlent pour raconter le XXIe siècle. Depuis la mise en pause de Blur, en 2003, après un septième album, «Think Tank», sans Graham Coxon, en froid avec les autres membres et poursuivant sa carrière solo, le groupe faisait souffler le chaud et le froid sur son avenir.

Ces douze nouvelles chansons sont nées lors de sessions de travail impromptues en mai 2013 à Hong Kong, où le quatuor s’est retrouvé avec quelques jours à tuer après l’annulation d’un concert. Une fois la tournée terminée, les enregistrements ont été laissés en sommeil avant que Coxon ne décide de s’y replonger à l’automne dernier, avec le producteur historique du groupe Stephen Street. Les morceaux sont mis en forme, Damon Albarn revient y poser sa voix, Blur peut renaître.

L’album des retrouvailles, arborant sur sa pochette un cône de glace lumineux, reste fidèle aux schémas pop-rock à base de guitares qui ont fait le succès du groupe, mais rappelle aussi son goût pour l’expérimentation, avec ces guitares grinçantes et bricolages synthétiques. Les ritournelles plus évidentes («Ong Ong», «Ice Cream Man») y côtoient des ambiances plus atmosphériques («Pyongyang») ou futuristes («Thought I Was A Spaceman»). Y plane l’influence urbaine et asiatique de Hong Kong, berceau du disque, mais aussi celle de David Bowie.

(L'essentiel)

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