Jeux vidéoBouffée d'oxygène pour le pionnier Atari
Le pionnier du jeu vidéo a trouvé un repreneur pour ses filiales américaines.

La nouvelle devrait réjouir tous les fans d'Atari. (AFP)
Au bord de la faillite, le pionnier du jeu vidéo Atari a obtenu une bouffée d'oxygène avec l'arrivée in extremis d'un repreneur prêt à renflouer les filiales américaines qui aujourd'hui génèrent l'essentiel de son activité.
Atari SA, holding française de la société à l'origine de Pong, le premier jeu vidéo jamais commercialisé, a annoncé mardi l'arrivée de nouveaux investisseurs pour remplacer son principal actionnaire et créancier BlueBay. Ce fonds américain, propriétaire de 29% du capital, avait tenté de se désengager d'Atari pour finalement jeter l'éponge fin janvier, faute de repreneur. La ligne de crédit de 21 millions d'euros consentie par BlueBay expirant le 31 mars, la maison mère française et ses filiales américaines (Atari Inc., Atari Interactive Inc., Humongous Inc. et California US Holdings) n'avaient pas eu d'autre choix que de déposer le bilan auprès des tribunaux de commerce de Paris et du district sud de New York.
En se plaçant sous la protection du chapitre 11 de la loi américaine sur les faillites, les filiales avaient manifesté leur volonté de «s'émanciper du fardeau financier structurel de leur holding». En quête de fonds pour financer leur croissance future axée sur les jeux numériques mobiles et les activités de licences, elles ont finalement été secourues par Ker Ventures, la holding de Frédéric Chesnais, ancien cadre-dirigeant d'Infogrames, et le fonds américain Alden. «Je n'ai pas hésité une seconde», a déclaré M. Chesnais, qui devient PDG d'Atari.