Brice Hortefeux n'a pas l'intention de s'excuser
L’Élysée est venu à la rescousse de Brice Hortefeux qui a exclu des excuses pour ses propos controversés.

Brice Hortefeux ne veut pas céder à la pression politique et médiatique.
Interrogé vendredi sur les propos ambigus de son ministre à un jeune homme d’origine arabe, Nicolas Sarkozy avait répliqué qu’il n’avait «pas de temps à perdre» avec cette polémique. Mais face à l’ampleur prise par cette affaire, des proches du chef de l’État sont montés samedi au créneau pour défendre Brice Hortefeux qui est lui-même revenu sur ses propos.
«Je suis scandalisé par l’exploitation hallucinante de cette affaire (...) outré par cette tentative de lynchage médiatique», a dénoncé le ministre en excluant de présenter des excuses. «Pour qu’il y ait excuse, il faudrait qu’il y ait culpabilité ou faute», a-t-il expliqué. Une vidéo tournée au campus de l’UMP à Seignosse montre Hortefeux posant avec un militant, Amine Benalai-Brouch, né de père algérien.
Le ministre de l’Intérieur déclare: «Il en faut toujours un. Quand il y en a un ça va. C’est quand il y en a beaucoup qu’il y a des problèmes». L’opposition a aussitôt dénoncé un dérapage raciste, certains réclamant la démission du ministre. Les jeunes du MoDem ont également demandé son départ.