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Bruno Renders«Les climatosceptiques, j’ai horreur de ces gens !»

LUXEMBOURG – Directeur de l’Institut de formation du secteur du bâtiment (IFSB), Bruno Renders est l'invité de la «Story» de L'essentiel Radio, toute la semaine.

La séquence du 4 novembre

Le secteur de la construction est souvent pointé du doigt comme étant très peu écologique, car gros consommateur de ressources. Ou en est l’IFSB ? «Il est également gros émetteur de déchets » concède lui-même Bruno Renders. Les évolutions positives sont plus faciles à mettre en œuvre dans ce secteur-là que dans d’autres. Les effets bénéfiques sont plus palpables. À l’IFSB, nous faisons le bilan carbone depuis dix ans. Dix ans, c’est beaucoup, quand même. Il y a dix ans, on ne parlait pas de bilan carbone» argumente le directeur de l’institut de formation du secteur du bâtiment.

Selon lui, l’impact carbone de l’IFSB sur une année représente à peu près 1 000 tonnes d’émission de C02. Si l’objectif imposé est une réduction de 55% en 2030, Bruno Renders affirme que l’année prochaine, l’IFSB aura réduit sa consommation de 20%. «C’est ce qui permet de montrer au secteur que des choses sont possibles et c’est ce qui me permet de vous dire que je me définis comme un climato-optimiste, par opposition aux autres. J’ai horreur de ces gens» s’exclame-t-il.

«On a toutes et tous un morceau auquel on est attaché. C'est mon morceau préféré».

Burno Renders

La séquence du 3 novembre

Le directeur de l’Institut de formation du secteur du bâtiment (IFSB), Bruno Renders, ne cache pas les difficultés du secteur à attirer les jeunes. «Pourtant, c’est un beau métier de vouloir construire la maison de demain» clame-t-il.

Alors comment parler à la nouvelle génération? «Ne pas les attirer avec une truelle mais plutôt avec un smartphone, parce que le secteur a beaucoup évolué, il est devenu plus technologique. On parle de maquette numérique des bâtiments, de simulation virtuelle, ça permet d’être attractif» souligne-t-il.

Selon lui, le secteur, et particulièrement l'IFSB, doit pouvoir s’adapter à l’évolution des générations. «Il est vrai qu’un stagiaire d’il y a 20 ans n’est pas un stagiaire de 2022. Les pratiques pédagogiques ont évolué et l’image du secteur a évolué».

La séquence du 2 novembre

«Il y a des comportements qu'il faut peut-être rectifier, notamment dans le domaine de la sécurité-santé au travail» estime Bruno Renders, interrogé sur la nécessité de la formation dans le secteur de la construction. Selon lui, la sécurité au travail s'est sensiblement améliorée au Luxembourg, au cours des vingt dernières années.

Ce dernier loue l'efficacité des modules «sécurité» intégrés aux formations que dispense l’Institut de formation du secteur du bâtiment (IFSB). «C'est ce qui permet de contribuer à développer une forme de culture de la sécurité dans les entreprises, même s'il y a encore malheureusement, et c'est un secteur accentogène, trop d'accidents» regrette-t-il.

En 2021, l’Association d’assurance accident (AAA) a dénombré 13 712 accidents du travail, 2 589 accidents de trajet et 239 maladies professionnelles.

«J'apprécie l'engagement de Coldplay»

Bruno Renders

La séquence du 1er novembre

Le secteur du bâtiment, pas très écolo? «Je pense que c’est faux, sinon je ne ferais pas ce métier depuis 20 ans. C’est un secteur énergivore et impactant en matière de consommation de ressources et de déchets. On souhaite améliorer cela», précise le directeur de l’Institut de formation du secteur du bâtiment (IFSB), Bruno Renders.

Ce dernier souligne que le Luxembourg était l’un des premiers pays à instaurer des normes de construction de maisons passives, en anticipant la mise en application de la directive européenne. En effet, depuis 2017, toute nouvelle construction doit correspondre à la classe énergétique «triple A».

«C'est mon groupe préféré»

Burno Renders

La séquence du 31 octobre

Jean-Luc Bertrand reçoit cette semaine Bruno Renders, dans son émission phare, la «Story». Qui est Bruno Renders? De nationalité belge, il dirige l’Institut de formation du secteur du bâtiment (IFSB) depuis sa création, il y a vingt ans. Alors que les fédérations du secteur de la construction souhaitent créer un organisme de formation pour former et qualifier leurs salariés, Bruno Renders est débauché du ministère belge de la Défense.

«Les valeurs qui sont incarnées par l’IFSB intéressent surtout la nouvelle génération», précise-t-il, au sujet du recrutement. Selon lui, de multiples profils composent l’IFSB. «On pourrait penser qu’on n'a que des ingénieurs en construction et des techniciens, c’est tout à fait faux. Le monde de la construction est en train d’évoluer, les compétences que nous utilisons évoluent aussi».

«Mon premier 45 tours»

Bruno Renders

Comment retrouver la «Story»?

(L'essentiel)

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