Tourisme en HongrieBudapest, cité d'eaux au riche décor
La «perle du Danube» est une ville d’eaux à l’architecture très improbable.

La vaste capitale de la Hongrie s'étend de part et d’autre du Danube, entre les collines de Buda et les plaines de Pest. Ville d’eaux, elle compte 120 sources thermales et 400 minérales, qui alimentent de nombreux établissements d’hydrothérapie.
Un établissement de style néo-Renaissance, semblable à un immense gâteau nappé de crème échoué au bord d’un plan d’eau où se baigne une marée de thermalistes. Les bains Széchenyi condensent à eux seuls tout l’esthétisme de Budapest. Cette capitale d’Europe centrale qui s'étend de part et d’autre du Danube, entre les collines de Buda et les plaines de Pest, est une ville d’eaux. Onze ponts enjambent le fleuve, dont celui aux chaînes, le Széchenyi Lánchíd.
La ville compte 120 sources thermales et 400 minérales. Elles alimentent autant des hammams hérités de l’époque ottomane, que des bains chargés de volutes Art nouveau, le plus fameux étant le Gellért, ou encore un immense parc aquatique comme l’Aquaworld. Certains de ces établissements sont situés sur l’île Marguerite, qui offre des promenades bordées de marronniers, un jardin japonais, une roseraie. Du haut de la colline du château, on peut observer comment mille ans d’existence ont façonné la «perle du Danube». L’ancienne seconde capitale du royaume austro-hongrois est atteinte de macrocéphalie, elle est trop grande pour son propre pays.
Entre les ruines d’un amphithéâtre romain, une avenue Andrássy classée au patrimoine mondial de l’Unesco, un Parlement d’architecture gothique, le bassin octogonal et les coupoles ottomanes des bains Rudas, un palais royal de style baroque et les couleurs et courbes de l’Art nouveau qui ont colonisé la ville, Budapest joue des contrastes. Disparité aussi avec la banlieue, plus pauvre, et les impacts de balles qui criblent certains bâtiments. Depuis ses heures de gloire, l’ancienne grande bourgeoise, meurtrie par le nazisme et le communisme a perdu un peu de son lustre. Mais comme toujours, la ville opère sa renaissance.
(Séverine Goffin)
Des «bars de ruines»
Une bonne manière de visiter Budapest côté coulisses est de prendre un verre dans les fameux romkocsma. Littéralement «bars de ruines», ils sont composés de quelques tables et chaises de récupération installées dans des cours intérieures d’immeubles désaffectés.
Des spécialités très consistantes
Un repas en Hongrie commence par une soupe. Pour les Hongrois, la goulasch est d’ailleurs un potage, même si ailleurs, elle peut être servie différemment. Les poivrons et le paprika sont très communs dans la cuisine hongroise, de même que la viande en ragoût, le foie gras et la sauce.
Les spécialités sont consistantes. Si vous avez encore un petit creux vous irez déguster du gâteau au chocolat à la maison Gerbeaud, un salon de thé élégant en plein Budapest.