Critiques de Washington – Budapest dément réprimer ses citoyens

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Critiques de WashingtonBudapest dément réprimer ses citoyens

Le gouvernement hongrois a rejeté mercredi des déclarations du président américain incluant le pays dans la liste des États portant atteinte aux libertés.

Le gouvernement conservateur de Viktor Orban est souvent pointé du doigt par la communauté internationale pour ses mesures nationalistes.

Le gouvernement conservateur de Viktor Orban est souvent pointé du doigt par la communauté internationale pour ses mesures nationalistes.

AFP

Dans une rare mise en cause d'un pays membre de l'Union européenne, le chef d’État américain a estimé mardi, lors d'un discours à New York, que «de la Hongrie à l’Égypte, des renforcements continus de la réglementation et des intimidations ouvertes visent de plus en plus la société civile». Ces déclarations «ne sont pas basées sur des faits», a réagi mercredi le ministère des Affaires étrangères hongrois, soulignant que «le peuple hongrois est un peuple épris de liberté, qui ne tolérerait aucune restriction à sa liberté».

Le gouvernement du Premier ministre conservateur, Viktor Orban, a fait procéder début septembre à la perquisition d'ONG bénéficiant de fonds norvégiens, et leur agrément fiscal a été suspendu. Au total, une soixantaine d'ONG accusées de soutenir des «activités politiques» sont sous le coup d'une enquête depuis juin.

La semaine dernière, Washington s'était déjà ému lors d'une communication devant l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) de mesures policières qui «semblent destinées à supprimer les voix critiques et à restreindre le périmètre où la société civile peut s'exprimer librement». M. Obama, qui s'exprimait mardi lors du forum annuel de la fondation de son prédécesseur Bill Clinton, a également cité la Russie, la Chine, le Venezuela et l'Azerbaïdjan parmi les pays réprimant leur société civile.

(L'essentiel/AFP)

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