Bush veut soigner son image avant de partir
George Bush poursuit l’une des grandes entreprises de sa dernière année de présidence: soigner son image.

George W. Bush multiplie les actions en faveur de la paix avant de tirer sa révérence. Une curieuse fin de mandat. (afp)
«L’OTAN, qui se réunit ici cette semaine, s’étend à présent des rivages de Klaipeda (en Lituanie) aux plages de Neptun (en Roumanie)», a-t-il dit. Dans un pays devenu membre de l’OTAN en 2004 et de l’UE en 2007, M. Bush est venu revendiquer une partie du mérite pour l’élargissement de l’Alliance.
Son discours a rappelé combien ce que la Maison Blanche appelle «l’agenda pour la liberté» a occupé les sept années de présidence Bush, avec les guerres en Irak et en Afghanistan ou la lutte contre le terrorisme.
M. Bush quittera la Maison-Blanche en janvier 2009. Il a dit dans une boutade que les historiens continuent à analyser l’œuvre du premier président des États-Unis, George Washington, plus de deux cents ans après, et qu’il ne va donc pas commencer à se préoccuper de sa postérité.
Mais, tandis que la guerre en Irak entre dans sa sixième année et que ses adversaires démocrates le dénigrent comme le pire président de l’histoire américaine, la Maison-Blanche se montre frustrée du peu de crédit qui lui est accordé.