Espace: Cette planète hors du système solaire est légère comme une guimauve

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EspaceCette planète hors du système solaire est légère comme une guimauve

Une nouvelle exoplanète, de la taille de Jupiter, a été répertoriée. Un détail attire l’attention, la densité de son atmosphère, qui la ferait flotter sur l’eau.

Dans la liste déjà longue des exoplanètes, une géante gazeuse a été récemment dévoilée, sous le nom de TOI-3757b. La découverte a été faite par le satellite Transiting Exoplanet Survey Satellite (TESS). En orbite autour d'une étoile naine rouge dans la constellation du Cocher (Auriga), à environ 580 années-lumière, TOI-3757b serait l'exoplanète la plus moelleuse jamais découverte, selon l’étude parue dans The Astromonical Journal.

Ce corps céleste s'avère être un peu plus imposant que Jupiter. En revanche, la densité moyenne de sa masse ne serait que de seulement 0,27 gramme par centimètre cube, quand celle de la géante gazeuse Jupiter s'établit à 1,33. C'est cette distinction qui lui vaut son attribut de guimauve. Les planètes à faible densité ne sont pas si rares. Cette découverte est toutefois loin d'être anodine. Auparavant, les astronomes supposaient en effet que les étoiles naines privaient les planètes en orbite proche d'une grande partie de leur atmosphère.

Habitabilité des planètes

La question de l'habitabilité des planètes en orbite autour des étoiles naines rouges reste à approfondir. En ce qui concerne celle de TOI-3757b, l'équipe de recherche semble dubitative. Les étoiles naines rouges sont de fait si froides qu'il faut que l'exoplanète se situe à portée des éruptions pour que sa température soit propice à la vie. Toutefois, étant donné qu'elles brûlent plus lentement que le Soleil, leur durée de vie serait beaucoup plus longue – des trillions d'années contre 10 milliards.

Une longévité qui, associée à l'abondance de ces astres, signifierait que la vie pourrait apparaître sur une planète en orbite autour d'une étoile naine rouge. L’observation se poursuit, notamment avec le télescope James Webb, sur ces mondes «guimauve», afin de comprendre comment ils se forment et comment ils survivent dans un contexte apparemment inadapté.

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La dernière image en date du téléscope spatial James-Webb montre «les Piliers de la création». Cette structure majestueuse composée de gaz et de poussière regorge d'étoiles en formation. L'endroit avait déjà été photographié par Hubble en 2014 (à gauche), mais l'image de James Webb (à droite) révèle de nouveaux détails extraordinaires.

La dernière image en date du téléscope spatial James-Webb montre «les Piliers de la création». Cette structure majestueuse composée de gaz et de poussière regorge d'étoiles en formation. L'endroit avait déjà été photographié par Hubble en 2014 (à gauche), mais l'image de James Webb (à droite) révèle de nouveaux détails extraordinaires.

AFP
Ce n'est pas la première fois que le téléscope lancé dans l'espace il y a moins d'un an émerveille les Terriens.

Ce n'est pas la première fois que le téléscope lancé dans l'espace il y a moins d'un an émerveille les Terriens.

AFP
Il avait par exemple photographié Jupiter avec une extrême précision.

Il avait par exemple photographié Jupiter avec une extrême précision.

AFP
(vja)

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