Au ZimbabweCibler la corruption pour redresser l'économie
Deux anciens ministres zimbabwéens de l'ex-président Robert Mugabe ont été arrêtés pour corruption et abus de pouvoir. Et ils ne sont pas les premiers.

Emmerson Mnangagwa s'est engagé à lutter contre la corruption et redresser une économie aux abois depuis une dizaine d'années.
L'ancien ministre des Affaires étrangères, Walter Mzembi, et l'ancien ministre de l’Énergie, Samuel Undenge, ont comparu samedi devant un tribunal d'Harare. Ils avaient été interpellés la veille par la Commission anti-corruption du Zimbabwe (ZACC), selon le journal d’État The Herald. Le tribunal a ordonné samedi leur libération en échange d'une caution de 400 dollars pour M. Mzembi et de 300 dollars pour M. Undenge.
Depuis la démission du président Mugabe le 21 novembre à la suite d'un coup de force de l'armée, plusieurs anciens ministres ont été arrêtés. L'ex-ministre des Finances Ignatius Chombo, ses collègues chargés des Mines Walter Chidhakwa et des Sports Makhosini Hlongwane sont poursuivis pour corruption et abus de pouvoir.
Économie aux abois
Après 37 ans à la tête du Zimbabwe, Robert Mugabe a été remplacé par son ancien bras droit, Emmerson Mnangagwa, qui avait été démis quelques semaines plus tôt de son poste de vice-président. Lors de sa prestation de serment fin novembre, Emmerson Mnangagwa, qui a reconduit de nombreux ministres de Robert Mugabe dans son gouvernement, s'est engagé à lutter contre la corruption.
Sa principale tâche consiste à redresser une économie aux abois depuis une dizaine d'années.
(L'essentiel/AFP)