GP d'ItalieCinquième victoire consécutive pour Verstappen
Le Néerlandais Max Verstappen (Red Bull) a remporté dimanche en Italie un cinquième Grand Prix d'affilée, augmentant encore sa large avance au championnat du monde de Formule 1 après 16 manches sur 22.

Max Verstappen a encore gagné.
Et de cinq: le leader incontesté du championnat du monde de Formule 1 Max Verstappen (Red Bull) a remporté son cinquième Grand Prix de rang, à Monza en Italie, privant Charles Leclerc et Ferrari d’une victoire à domicile. La fête aurait pu être totale pour la Scuderia, mais Verstappen a tout gâché. 11e victoire sur 16 courses cette saison pour le pilote Red Bull.
En décrochant au panache la pole position samedi, le Monégasque Leclerc avait redonné le sourire à sa patrie d’adoption. Mais il n’a pu faire à nouveau battre les cœurs des tifosi au rythme du Fratelli d’Italia, comme en 2019. C’est encore Verstappen qui a franchi la ligne en tête, après une fin de course neutralisée sous un régime de voiture de sécurité en raison de l’accident de Daniel Ricciardo (McLaren).
«Frustrant» pour Leclerc
«La fin de course a été frustrante mais c’est comme ça», a réagi Leclerc en remerciant en italien, comme toujours, ses tifosi.
Mais la victoire a été logique pour le champion du monde 2021, pour qui le deuxième titre consécutif est de plus en plus proche alors que la F1 se rend à Singapour (2 octobre) puis au Japon (9 octobre). Verstappen, sanctionné pour un changement de moteur à combustion interne au-delà du quota autorisé par saison, partait pourtant avec cinq places de pénalité au 7e rang.
Mais, dès le départ, profitant notamment d’un Lando Norris (McLaren) au ralenti, le Néerlandais gagnait trois places. Au 2e tour, il doublait facilement l’autre McLaren de Ricciardo, et au 5e il avalait en bout de ligne droite, grâce à son moteur, un George Russell (Mercedes) impuissant.
Ne restait plus que Leclerc. Et il n’y a pas eu match. Les différentes stratégies -un arrêt pour Verstappen, deux pour Leclerc- ont empêché les deux rivaux de s’affronter roues contre roues. Même le coup de théâtre de la voiture de sécurité en fin de course n’a pas été suivi d’une bataille finale, la direction n’ayant pas relancé la course.
Cette fois, Ferrari n’a pas grand-chose à se reprocher. Peut-être qu’une autre stratégie aurait été payante. Mais Ferrari n’avait tout simplement pas le rythme de Red Bull.
L’autre nom du jour est celui de Nick De Vries. Remplaçant au pied levé Alex Albon, victime d’une appendicite, le débutant en Formule 1 a marqué des points en terminant à la 9e place.