Affaire Julie Gayet – «Closer» écope de trois amendes avec sursis

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Affaire Julie Gayet«Closer» écope de trois amendes avec sursis

Deux responsables du magazine français et un paparazzi ont écopé, mardi, d'amendes avec sursis pour avoir fait publier un cliché montrant Julie Gayet au volant de sa voiture.

Deux responsables du magazine français Closer ont été condamnés chacun, mardi, à une amende avec sursis de 3 000 euros pour avoir publié en janvier une photo volée de l'actrice Julie Gayet au volant de sa voiture. Les fracassantes révélations sur sa liaison avec François Hollande avaient été faites une semaine après. Le paparazzi Laurent Viers, reconnu par le tribunal correctionnel de Nanterre (Hauts-de-Seine) comme l'auteur du cliché, s'est vu condamner à une amende avec sursis de 1 000 euros. La rédaction et la direction de Closer ainsi que l'éditeur du magazine, se sont refusés à tout commentaire après le verdict.

«La décision est importante», s'est félicité pour sa part Me Jean Ennochi, avocat de Julie Gayet. «C'est la première fois que les dirigeants de Closer sont condamnés par une juridiction correctionnelle dans ce dossier et cela va figurer sur leur casier judiciaire». L'hebdomadaire avait publié dans son édition du 17 janvier un cliché légendé: «C'est avec sa Citroën blanche que Julie Gayet a l'habitude de retrouver le président». L'actrice, s'estimant «traquée» depuis la révélation de sa liaison avec le chef de l’État, avait alors saisi la justice.

Elle avait tout de même pu identifier un paparazzi de 47 ans comme l'auteur de la photo. «Je n'arrivais pas à m'en débarrasser», avait-elle déclaré aux enquêteurs, évoquant «une course poursuite». Le photographe avait reconnu à l'audience, le 1er juillet, avoir suivi la comédienne «pour avoir des informations», mais avait démenti l'avoir photographiée.

(L'essentiel/AFP)

D'autres actions en justice

Cette décision n'est pas la première dans le conflit qui oppose Julie Gayet au magazine people. Le 27 mars dernier, Closer a été condamné au civil à verser à l'actrice 15 000 euros de dommages et intérêts pour avoir diffusé les fameuses images de la rue du Cirque, tout près de l’Élysée. Une enquête a par ailleurs été ouverte à Paris pour «mise en danger de la vie d'autrui».

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