Course à Differdange: «Une fois que ça roulait, je n’avais plus peur»

Publié

Course à Differdange«Une fois que ça roulait, je n’avais plus peur»

DIFFERDANGE – La traditionnelle course des caisses à savon s’est tenue ce dimanche à Differdange, devant une foule des grands jours. Toujours un grand moment.

Joseph Gaulier
par
Joseph Gaulier

«Au début, j’étais un peu stressé. Mais une fois que ça roulait, je n’avais plus peur», décrivait Emre dimanche, après un premier passage au volant de sa caisse à savon. Des ballots de paille pour la sécurité, des marquages au sol, un chronomètre officiel, une foule nombreuse pour acclamer les pilotes: tout était organisé dans les règles pour la traditionnelle course dans les rues de Differdange.

Avant de se lancer de nouveau en piste, le garçon se disait «très content». Mathilde, 5 ans, était très fière au volant de sa voiture en forme de train. «C’est mon grand-père qui l’a construite», explique-t-elle. Avant de se lancer, elle dit ne «pas avoir peur»! Au contraire de Mohamed, 12 ans, qui a dû repasser par les stands: «J’étais stressé. En plus, au début, j’ai eu un problème au niveau des roues. Heureusement, un éducateur a mis de la graisse».

1 / 13

Vincent Lescaut/L'essentiel

Vincent Lescaut/L'essentiel

Vincent Lescaut/L'essentiel

Un ado bricoleur

«Si vous regardez le visage des enfants, cela dit tout, tellement ils sont contents», se réjouit Roberto Traversini, président de l’ASBL Jugendtreff. L’ancien bourgmestre estime que la course des caisses à savon est «l’un des événements qui attirent le plus de monde dans la commune», avec encore «300 à 400 personnes» dimanche. Lors de cet après-midi ensoleillé, les familles se massaient le long des ballots de paille, souvent pour acclamer un jeune pilote. «Notre fils est fier au volant de son bolide, nous le sommes peut-être encore plus», lance Armand.

Avant de faire les slaloms et l’épreuve de vitesse, les enfants ont supervisé la construction de leur caisse à savon. «J’ai pris une construction, je l’ai modifiée en coupant le bout, décrit Benoît, 16 ans, au volant d’une voiture en forme de souris. J’ai longtemps eu un souci avec les freins. Puis j’ai fait les yeux avec les LED».

Le Luxembourg en bref

Vous ne voulez rien rater de l'actualité au Luxembourg? N'en perdez pas une miette et retrouvez toutes les informations sur le Grand-Duché en bref dans notre ticker en suivant ce lien.

4 commentaires