Dans un fauteuil «matrice» à la lumière des pissenlits
Dans le design, l’heure est à «l’écolo-technique», mais aussi à la «techno-poésie».

Au sortir de la crise économique, les gens ont envie de «douceur», avec des objets «très proches du corps».
Pouf «cerveau», fauteuil «matrice», pissenlits lumineux, lampe corolle souple comme une plante aquatique: le corps humain et une nature bienveillante vont dessiner notre environnement de demain. «La nature, le corps, le vivant, la nouvelle technologie inspirent les créateurs», souligne François Bernard, en commentant les dernières tendances du design.
L’heure est à «l’écolo-technique», à la «techno-poésie», mais «ce n’est pas la nature au premier degré, la paille et les sabots», souligne Vincent Grégoire. «On va aller de plus en plus vers de l’écolo glamour et sensuel», des objets avec «un côté technique et en même temps onirique» avec «un toucher qu’on a dans la nature ou comme une seconde peau». Philippe Starck a imaginé un siège d’un blanc immaculé qui invite à s’y lover comme dans une matrice surmontée d’un bac à fleurs.
Réconciliant nature et technologie, de vraies graines de pissenlits, qui sont attachées une par une à des diodes électroluminescentes, se transforment en «petites sculptures lumineuses».
Le corps humain devient une source d’inspiration pour les designers. Le pouf «cerveau» et le siège «crâne» en sont la preuve comme cette poubelle, silhouette grandeur nature d’un homme penché en avant, invitant à jeter les ordures dans son postérieur.