Au LuxembourgDe nouvelles élections? La pétition en suspens
LUXEMBOURG - La pétition pour l'organisation de nouvelles élections a recueilli 3 200 signatures sur Internet. Pas assez pour un débat public mais la messe n'est pas dite...

Si elle atteint les 4 500 signatures, la pétition suscitera un débat public à la Chambre des députés.
Mercredi était le dernier jour pour signer la pétition numéro 510 sur le site de la Chambre des députés. Celle-ci avait été déposée par Flavio Menei le lundi 8 juin. Soit le lendemain du référendum lors duquel les Luxembourgeois avaient massivement voté «non» aux trois questions qui leur avaient été posées, infligeant ainsi un sévère camouflet au gouvernement. Et la pétition en question réclame justement un... référendum. Cette fois-ci, il s'agirait de demander de nouvelles élections anticipées pour changer d'équipe ministérielle.
Ouverte aux signatures le 8 juillet, la pétition avait connu un départ fulgurant, recueillant pas moins de 2 300 paraphes en quatre jours. Puis elle avait stagné, une fois l'effet de mode passé. Au final, elle avait été signée, à 13h mercredi, par 3 238 personnes. Insuffisant, en théorie, pour organiser un débat public entre les pétitionnaires et les députés, puisqu'il en faut au moins 4 500.
Il faut encore attendre les signatures papier
Toutefois, le nombre de signatures recueillies sur papier demeure pour le moment inconnu et pourrait bien faire pencher la balance en faveur d'un débat. Les organisateurs de la pétition «ont jusqu'à vendredi pour remettre les signatures sur papier à la Chambre», explique le président CSV de la Commission des pétitions, Marco Schank. «Nous devrons ensuite procéder au contrôle de toutes les signatures».
À noter qu'une autre pétition réclamant purement et simplement la démission du gouvernement DP-LSAP-Déi Gréng, a pour l'heure recueilli 1 169 signatures. Elle est ouverte, sur le site de la Chambre, jusqu'au mercredi 26 août. Une troisième pétition qui soutient, elle, la coalition au pouvoir, en est à 36 paraphes. Elle a jusqu'au 10 septembre pour rattraper ses concurrentes.
(JW/L'essentiel)