Bilan 2013 – Delhaize a vu ses bénéfices s'envoler, mais…

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Bilan 2013Delhaize a vu ses bénéfices s'envoler, mais…

Le groupe belge de distribution a enregistré en 2013 un bénéfice net de 179 millions d'euros, en forte hausse par rapport à 2012, mais s'attend à un début d'année difficile en Belgique.

Malgré un bénéfice net en hausse de 71,8% en 2013, le groupe s'attend à une année 2014 compliquée.

Malgré un bénéfice net en hausse de 71,8% en 2013, le groupe s'attend à une année 2014 compliquée.

AFP

Cette mise en garde a provoqué une baisse de 4,55% de l'action Delhaize, peu après 10h, à la Bourse de Bruxelles, à 50,33 euros, dans un marché en baisse de 0,15%. Le bénéfice net est en hausse de 71,8% en 2013 à taux de change réels. Delhaize a par ailleurs confirmé que son chiffre d'affaires avait augmenté de 0,6% sur 2013, comme il l'avait annoncé fin janvier, à 21,1 milliards d'euros. Quant à son excédent brut d'exploitation (Ebitda), il a augmenté de 3,7% à taux de change réels à 1,3 milliard d'euros, principalement à la suite d'une diminution des charges de fermeture de magasins.

L'année 2012 avait en effet été marquée par la fermeture d'une centaine de magasins du groupe aux États-Unis. En 2013, le chiffre d'affaires du groupe a augmenté tant aux États-Unis, où le groupe est présent principalement à travers son enseigne Food Lion, qu'en Belgique et dans le sud-est de l'Europe. Mais les marges ont diminué aux États-Unis et en Belgique en raison de la pression de la concurrence sur les prix. Dans le sud de l'Europe, si le groupe note une croissance des volumes en Grèce et l'expansion de son réseau de vente en Roumanie, en revanche la situation est plus difficile en Serbie, pays qui connaît de grandes difficultés économiques.

Ouverture annoncée de 180 nouveaux magasins

Depuis le début de l'année 2014, «le dynamisme de nos ventes se poursuit chez Delhaize America, alors que nous faisons face à des difficultés en Belgique et en Serbie», note le patron du groupe, Frans Muller, arrivé à sa tête en novembre 2013. En Belgique notamment, le groupe explique être confronté à un environnement très compétitif et une pression sur les charges administratives et commerciales. «Nous avons accru notre attention sur les prix et les promotions ainsi que sur le renforcement de la qualité et de la variété de notre assortiment», ce qui résultera en «une diminution de notre rentabilité», prévient-il.

«En 2014, nous continuerons à différencier notre offre et à soutenir nos principales enseignes», explique M. Muller, en annonçant une augmentation des investissements et l'ouverture de 180 magasins, sans préciser dans quels pays. Le groupe a annoncé le versement d'un dividende brut de 1,56 euro par action, soit une augmentation de 11% par rapport à 2012.

(L'essentiel/AFP)

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