Des mouchards policiers dans les PC des suspects
La loi française va autoriser le placement de logiciels espions dans les ordinateurs de personnes soupçonnées de pédophilie ou de terrorisme. Entre autre.
Grâce à cette nouvelle loi, la police pourra appliquer la mesure, sous contrôle judicaire, dans les affaires de grand banditisme, pour des cas de terrorisme, de meurtre ou de pédophilie, rapporte Le Figaro. Elle pourra ainsi capter l’information à la source, dès l’entrée en vigueur de la loi prévue au début 2008. La police judiciaire ne pouvait pas jusqu’ici intervenir directement sur les ordinateurs des particuliers.
Elle devait solliciter les fournisseurs d’accès d’Internet pour obtenir des données. L’insertion de logiciels espion consiste à installer à distance chez des particuliers ou des entreprises des sortes de chevaux de Troie, qui rapportent toutes les données qui entrent et sortent de l’ordinateur infiltré.
La procédure permet notamment d’avoir accès aux données cryptées échangées sur Skype, le logiciel de téléphonie très prisé des criminels. Mais pour s’assurer de l’efficacité de la mesure, les services de police devront s’entendre avec les éditeurs de logiciels de sécurité pour qu’ils ne signalent pas la présence des mouchards. Et que ces derniers ne soient pas, à leur tour, détournés par les cybercriminels.