Élèves et enseignants français dans la rue
Élèves et professeurs se sont
mobilisés contre les suppressions de postes.

Les étudiants et les enseignants sont inquiets car le plan du gouvernement sur l'éducation prévoit 8 830 suppressions de postes dès la rentrée prochaine. (afp)
Le ministère a calculé une moyenne de 24 % de personnels grévistes dans le secondaire - 25,42 % en collèges, 19,45 % en lycées professionnels et 23,43 % en lycées généraux et technologiques - et le Snes-FSU (majoritaire), une moyenne de 55 %.
Cette journée, initiée par les syndicats de la FSU en collèges-lycées, la CGT, FO et Sud-Éducation, avec la participation de lycéens, notamment en région parisienne et à l’appel de la Fidl, visait à protester contre les 8 830 suppressions de postes à la rentrée dans le secondaire et contre la généralisation des bacs pros en trois ans. Les syndicats enseignants s’inquiètent également des suites que M. Darcos pourrait donner au rapport Pochard sur la revalorisation de leurs métiers.
Ce rapport évoque leur polyvalence, l’augmentation de leurs charges ou l’autonomie des établissements. «Quand on s’attaque comme ça à la qualité de notre métier, il y a urgence à défendre l’école de nos enfants», a résumé dans le cortège marseillais, Chantal, professeur de collège. Affaibli après son échec, de justesse dimanche, à la mairie de Périgueux, M. Darcos, souvent brocardé dans les cortèges, s’est refusé à tout commentaire.