Nouvelle asblElles aident les femmes à faire leur trou dans l’IT
LUXEMBOURG - Girls in Tech veut aider les femmes à s'imposer dans le secteur qui est très porteur de l’IT.

Kasia Kolodziejczyk, Laurence Bianchini, Marie-Adélaïde Gervis, Marina Thiriet, Annabelle Buffart et Adina Pasa (de g. à d.) ont lancé mercredi l’association Girls in Tech Luxembourg.
Girls in Tech Luxembourg, c’est la réunion de six jeunes femmes autour d’un objectif: «Améliorer la place des femmes dans l’entrepreneuriat, l’informatique et les nouvelles technologies», résume Laurence Bianchini, la trésorière de l’ASBL lancée mercredi, avec le témoignage de Virginie Simon. Trentenaire, cette dernière a développé MyScienceWork, un réseau social scientifique professionnel. Amener à la vocation et à l’action par le modèle est d’ailleurs l’une des façons d’agir de Girls in Tech.
Le mouvement, né aux États-Unis, est découvert par Marie-Adélaïde à Paris, qui a voulu le transposer au Grand-Duché. Elle a rencontré Marina et Tashia, qui donnaient des formations de programmation et d’informatique pour femmes à The Impactory. Les fondatrices, qui évoluent dans les RH, les start-up ou encore la pub sur Internet, partent d’un constat simple: d’un côté, le chômage touche durement les femmes, de l’autre, des employeurs manquent de personnel qualifié dans l’IT.
Il faut alors tenter de relier les deux parties. «Pour cela, il faut lever trois barrières, estime Laurence Bianchini. La confiance en soi vis-à-vis des nouvelles technologies, le facteur culturel - le secteur serait fait pour les hommes - et le réseautage, les femmes sont moins présentes dans les sphères d’influence».
Mathieu Vacon