Projet au Luxembourg – Elles ont pris la caméra pour les enfants malades

Plus qu'un gadget marketing, un lip-dub (clip promotionnel) peut aussi servir une bonne cause. Scolarisées au Lycée technique de Lallange, Mélissa, Raquel, Ines et Andreia ont relevé le défi en offrant à l'Île aux clowns un outil pour évoquer ses activités. Le projet de l'association visant à donner du réconfort aux enfants malades, en dépêchant des clowns dans les hôpitaux, les a touchés.

«On se rappelle toutes d'un proche victime d'une maladie. Quand ce sont des enfants, c'est encore plus dur. Nous voulions aussi soutenir les parents dans cette épreuve», explique Mélissa, 18 ans. Les difficultés rencontrées par l'association ont convaincu le groupe d'amies de consacrer leur projet de 12e à ce sujet. Souhaitant mettre en avant la solidarité entre les plus jeunes, les réalisatrices en herbe ont fait tourner une vingtaine de gamins de l'école de Differdange dans leur clip de deux minutes. «Ils délivrent plusieurs messages d'espoir pour les enfants malades», résume Mélissa. Le résultat vaut le détour. Assez pour avoir été diffusé dans les cinémas Utopolis, du 20 au 27 avril.

L’occasion pour l’Île aux clowns de continuer à refaire surface. Mise à mal par la faillite d’Objectif plein emploi en 2013, l’association a pu renaître de ses cendres. Financée grâce aux dons des bénévoles, elle est aujourd’hui indépendante et dispose d’un budget annuel de 350 000 euros. Elle se compose d’une équipe de six clowns qui interviennent dans les hôpitaux, les maisons de retraite et à domicile.

(Thomas Holzer/L'essentiel)