Coronavirus / Cinéma – En studio à Differdange pour une série Netflix

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Coronavirus / CinémaEn studio à Differdange pour une série Netflix

DIFFERDANGE - En période de Covid, l'acteur arlonais Michaël Erpelding est venu enregistrer à Differdange pour une série Netflix.

En raison du Covid-19, l'acteur Michael Erpelding a dû venir à Differdange pour enregistrer en studio.

En raison du Covid-19, l'acteur Michael Erpelding a dû venir à Differdange pour enregistrer en studio.

Un studio de Differdange qui enregistre pour une série mondiale Netflix en pleine crise du coronavirus, la scène s'est jouée lundi. Dans le premier rôle, l'acteur arlonais Michaël Erpelding.
Pour sa première dans une série du géant américain, le comédien a tourné, en anglais, l'automne dernier, en Croatie et République tchèque. 200 personnes sur le plateau, un costume sur mesure et même une caravane à son nom: «Tribes of Europa», réalisée par l'Allemand Philip Koch, devait sortir fin 2020. «Je n'ai pas le droit de dire grand-chose. Juste que c'est une série de science-fiction, après "2090"», révèle le comédien de 39 ans.

Mais le Covid-19 a changé la donne. Et pour réenregistrer des dialogues au plus vite, la production lui a trouvé un studio, tout près d'Arlon où il est revenu vivre l'an passé: celui de Soundtastic (Mayfex) de Differdange. «Normalement, je fais cela à Paris ou Bruxelles, mais avec les interdits liés au confinement, la prod a loué ce studio pour moi. J'avais dans l'oreillette le réalisateur depuis les États-Unis, les acteurs allemands et je travaillais avec un Luxembourgeois. Cela s'est très bien passé grâce à des gens patients», confie-t-il. Spécialiste en postproduction sonore, prisé pour les doublages notamment de fictions américaines, le studio reçoit souvent des acteurs, luxembourgeois mais pas seulement. «Nous avons déjà eu Gérard Depardieu», note Vanessa Leiritz, Managing Director.

Et Michaël Erpelding, vu de plus en plus souvent au cinéma («Un sac de billes», «Carnivores») et à la télé («Plus belle la vie», «Section zéro», «Unité 42», «Les rivières pourpres») compte bien travailler plus régulièrement au Luxembourg, lui qui vient d'obtenir la binationalité. «Cela va m'aider, car j'aimerais énormément travailler au Luxembourg, où de gros films se tournent. Et aux castings, il y a une forme de quota pour les acteurs luxembourgeois».

(L'essentiel)

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