Grippe aviaire – En Suède, toutes les volailles sont confinées

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Grippe aviaireEn Suède, toutes les volailles sont confinées

Alors que deux pays au moins ont été touchés par un virus de la grippe aviaire, le Royaume a demandé à tous ses éleveurs de maintenir leurs animaux à l'intérieur.

Le ministère de l'Agriculture suédois n'exclut pas que la grippe aviaire actuelle puisse se propage avec des oiseaux sauvages.

Le ministère de l'Agriculture suédois n'exclut pas que la grippe aviaire actuelle puisse se propage avec des oiseaux sauvages.

AFP

La Suède a enjoint mardi à tous ses éleveurs de volaille de confiner à l'intérieur leurs animaux, afin d'éviter les contacts avec des oiseaux qui pourraient transmettre la grippe aviaire. Deux pays de l'Union européenne, l'Allemagne et les Pays-Bas, et probablement un troisième, la Grande-Bretagne, ont été touchés par une souche hautement pathogène du virus, appelée H5N8, cantonnée à l'Asie jusque début novembre.

Le ministère de l'Agriculture suédois a évoqué dans un communiqué une «mesure de précaution» car «il ne peut pas être exclu que la grippe aviaire actuelle se propage avec des oiseaux sauvages». Des exemptions pourront être accordées aux éleveurs qui gardent leur volaille dans un enclos et mettent «la nourriture et l'eau dans un endroit couvert».

«Faire preuve d'une grande vigilance»

L'Organisation mondiale de la santé a appelé mardi à une «grande vigilance» vis-à-vis de l'apparition de la grippe aviaire dans des élevages de volailles en Europe, tout en cherchant à rassurer sur son évolution probable.
Certains pays ont recensé des cas, mais des mesures sanitaires drastiques ont été prises.

On ignore si le virus H5N8 peut contaminer l'être humain, selon l'organisation spécialisée de l'ONU, qui n'exclut pas un tel risque. «Je ne suis pas particulièrement inquiète concernant ce virus, pas plus que d'autres circulant actuellement, mais nous devons faire preuve d'une grande vigilance», a déclaré l'épidémiologiste de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), Elizabeth Mumford, devant la presse.

(L'essentiel/AFP)

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