Au LuxembourgEncore près de deux tiers de voitures diesel
LUXEMBOURG - Même si la part des véhicules à moteur diesel est en légère baisse au Grand-Duché, le gasoil reste le carburant le plus plébiscité.

Le prochain Autofestival devrait donner une idée des nouvelles habitudes des automobilistes.
Il y a 20 ans à peine, le Luxembourg comptait pratiquement moitié moins de voitures immatriculées dans le pays (230 235 contre 390 736 aujourd’hui). Mais surtout le parc automobile n’avait rien à voir. À l’époque, les breaks, SUV et autres monospaces étaient des exceptions sur nos routes. En 1997, d’ailleurs, 80% des voitures privées roulaient à l’essence, 19% au diesel. Le reste du parc automobile (1%) se composait de voitures alliant essence et gaz.
À la faveur d’une fiscalité plus intéressante et de moteurs plus puissants (grâce à la généralisation du turbo puis du common-rail), le diesel a pris le dessus au cours des années 2000. Jusqu’à atteindre son apogée en 2015. Cette année-là, 65,6% des véhicules privés immatriculés roulaient au diesel contre 33,5% à l'essence.
Depuis, on note un léger retour en arrière avec une petite progression des moteurs essence. L’année dernière, la proportion était de 64,2% de diesels pour 34,7% d’essence et 0,6% d’hybrides ou hybrides plug-in. Toutefois, le président de la Fégarlux, Philippe Mersch, estime que «le marché luxembourgeois est plus réactif et on note une véritable tendance de la clientèle à se tourner vers des motorisations alternatives».
(Patrick Théry/L'essentiel)