«Gesond iessen, méi bewegen» – Faire mieux manger les ados, le défi des lycées

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«Gesond iessen, méi bewegen»Faire mieux manger les ados, le défi des lycées

LUXEMBOURG - Ce mercredi matin, le ministre des Sports a présenté une extension de «Manger sain et bouger plus». Un plan destiné aux jeunes qui ont parfois du mal à manger équilibré.

Dans les distributeurs des lycées luxembourgeois, l'eau est toujours moins chère que les boissons sucrées.

Dans les distributeurs des lycées luxembourgeois, l'eau est toujours moins chère que les boissons sucrées.

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Le plan d'action national «Gesond iessen, méi bewegen» (manger sain et bouger plus) a été lancé en 2006, avec en ligne de mire l'alimentation des enfants et des ados. Un plan que le ministre des Sports, Romain Schneider, a élargi avec le volet activité physique, ce mercredi matin. «Manger sain et bouger plus», une règle pas toujours facile à faire appliquer à un âge où le repas de midi se passe plus souvent au kebab du coin qu'autour d'une assiette fraîcheur. Mélanie est lycéenne, elle fait attention à ce qu'elle mange le midi, «en ramenant quelque chose de la maison» mais se laisse parfois tenter par la pizzeria du coin. Sa copine Luana préfère déjeuner au kebab tout en essayant de se rattraper dans la journée. «Si j'ai un petit creux je mange un fruit». Pareil pour Krunnes qui mange au kebab presque tous les midis.

Kebab, pizzeria... et distributeurs. Les lycées luxembourgeois regorgent de ces appareils à boisson et à confiseries qui (avouons-le) nous font tous saliver. En 2006, le plan visait ainsi «la suppression progressive de tous les distributeurs de boissons» et «la mise en place de distributeurs de produits frais». Presque 5 ans après qu'en est-il vraiment? «Il n'y pas eu de baisse spectaculaire du nombre de distributeurs», explique la porte-parole du ministère de l'Éducation nationale contactée par L'essentiel Online.

Leur contenu s'est tout de même nettement amélioré. L'eau y est désormais obligatoirement moins chère que les boissons sucrées (0,80 euro pour 50 cl d'eau contre 1,20 pour 50 cl de coca) et de nombreux produits sont bio. «On donne une liste de produits que les lycées peuvent avoir dans leurs distributeurs et ils font un choix. Tous les prix sont fixés par nos soins». Du côté des fruits, même si les distributeurs de produits frais n'ont pas encore fait leur apparition dans les lycées, «tous les restaurants scolaires disposent de corbeilles de fruits frais à disposition des élèves», explique le ministère.

(FR/L'essentiel Online/A)

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