Football: Critiqué pour avoir demandé un maillot, Jurgen Klinsmann s’énerve

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FootballCritiqué pour avoir demandé un maillot, Jurgen Klinsmann s’énerve

Déjà pointé du doigt pour son travail, le sélectionneur de la Corée du Sud a essuyé des critiques pour avoir demandé le maillot d’Aaron Ramsey, à la fin d’un match amical.

Le sélectionneur de l’équipe coréenne lors du match amical face au pays de Galles.

Le sélectionneur de l’équipe coréenne lors du match amical face au pays de Galles.

IMAGO/Propaganda Photo

Sous pression, le sélectionneur de la Corée du Sud, l'Allemand Jurgen Klinsmann, a qualifié jeudi, «d’absolument stupide» le flot de critiques qui lui ont été adressées, ainsi qu’à son fils gardien de but, pour avoir voulu le maillot d'un joueur adverse.

Klinsmann a approché le capitaine gallois Aaron Ramsey pour lui demander son maillot après le match nul (0-0) à Cardiff, entre l’équipe locale et la Corée du Sud, la semaine dernière. L’ancien capitaine et sélectionneur de l’Allemagne a ensuite indiqué aux médias britanniques que c’est son fils Jonathan, âgé de 26 ans et gardien de but au LA Galaxy, qui voulait le maillot.

«Il s’agissait d’un geste pour le kinésithérapeute de l’équipe de mon fils à Los Angeles, a déclaré Klinsmann, 59 ans, après avoir atterri en Corée du Sud, jeudi, en fin de journée. Je ne comprends pas (cette controverse) pour être honnête, car mon fils a reçu des commentaires critiques sur son Instagram, ce qui est absolument stupide», a déploré le technicien.

Ambiance négative

Malgré une victoire à Newcastle, mardi, sur l’Arabie saoudite (1-0), Klinsmann peine à convaincre les supporters et les médias sud-coréens, sceptiques depuis sa nomination en février. Outre son bilan d’un seul succès en six matches, Klinsmann a également été critiqué pour ne pas avoir quitté son domicile californien pour se rendre en Corée du Sud.

«Si les choses ne se passent pas bien, il y aura suffisamment de temps pour critiquer, virer l’entraîneur ou faire ce que l’on veut».

Jurgen Klinsmann

Alors qu’il devait rester en Europe, ce week-end, pour voir les joueurs sud-coréens à l’œuvre, il assistera finalement à deux rencontres de K-League. Interrogé sur les raisons de ce revirement, l’ancien joueur du Bayern Munich a répondu, agacé, aux journalistes: «Parce que vous l’avez demandé !»

Avant la Coupe d’Asie au Qatar en janvier, «il est essentiel que tout le monde développe un esprit positif. Les supporters, les médias et l’équipe bien sûr, a-t-il souligné. Si les choses ne se passent pas bien, il y aura suffisamment de temps pour critiquer, virer l’entraîneur ou faire ce que l’on veut», a assuré Klinsmann.

(AFP)

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